BASF discute d'une fusion dans l'énergie avec un milliardaire russe

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Par AFP
Publié le 24 novembre 2017 - 16:38
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Le siège de BASF à Ludwigshafen, dans l'ouest de l'Allemagne, le 24 février 2017
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© Daniel ROLAND / AFP/Archives
Le siège de BASF à Ludwigshafen, dans l'ouest de l'Allemagne, le 24 février 2017
© Daniel ROLAND / AFP/Archives

Le groupe chimique allemand BASF a indiqué vendredi être en pourparlers en vue de fusionner ses activités pétrolières et gazières avec le concurrent DEA, détenu par le fonds LetterOne du milliardaire russe Mikhail Fridman.

Si l'opération avec ce fonds basé au Luxembourg finit par aboutir, il est prévu que BASF détienne une part majoritaire dans la future entité fusionnée, explique le groupe de Ludwigshafen dans un communiqué.

Une introduction en Bourse du futur ensemble est aussi envisagée, ajoute la société, dont le titre a favorablement réagi à la nouvelle et prenait la tête du Dax en milieu d'après-midi, grimpant de 3,72% à 95,85 euros vers 14H25 GMT.

L'issue des discussions reste toutefois ouverte et rien ne permet d'assurer que l'opération sera conclue, prévient BASF.

L'allemand applique la stratégie énoncée par son patron Kurt Bock, qui est de saisir des opportunités de croissance dans ses secteurs stratégiques. Le pétrole et le gaz en font partie, avec 2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires enregistrés en 2016 pour un résultat opérationnel (Ebit) de 500 millions d'euros.

Un futur ensemble combinant deux des plus grandes compagnies pétrolières et gazières en Allemagne pourrait valoir environ 10 milliards d'euros, affirme l'agence Bloomberg. Contacté par l'AFP, un porte-parole de BASF n'a pas souhaité commenter ce chiffre.

L’énergéticien allemand RWE avait cédé en 2015 sa filiale pétrolière et gazière, RWE DEA, à LetterOne pour 5,1 milliards d’euros. Annoncée un an auparavant, l'opération avait mis du temps à se concrétiser, en raison des réserves des autorités britanniques à donner leur feu vert au vu des sanctions occidentales contre Moscou.

La même année, l'ex-filiale de RWE avait repris à Eon ses actifs dans l'exploration de gaz et de pétrole en Norvège pour 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros).

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