La Bourse de Paris devrait reprendre ses esprits à l'ouverture

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Par AFP
Publié le 16 novembre 2017 - 09:41
Mis à jour le 17 novembre 2017 - 19:10
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La Bourse de Paris ouvre en repli
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Léger rebond attendu à l'ouverture ce jeudi de la Bourse de Paris
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La Bourse de Paris a terminé en légère baisse (-0,32%) vendredi, achevant sur une note négative une semaine agitée qui a notamment été marquée par un retour de la volatilité et une nette remontée de l'euro face au dollar.

L'indice CAC 40 a perdu 17,22 points à 5.319,17 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,6 milliards d'euros. La veille, il avait progressé de 0,66%.

Au cours de la semaine écoulée, l'indice s'est replié de 1,14%. Ses gains depuis le 1er janvier atteignent 9,40%.

La cote parisienne, après avoir débuté à l'équilibre et s'y être ancrée une bonne partie de la matinée, s'est brièvement aventurée dans le vert à la mi-journée, pour finalement repartir à la baisse peu après.

"Nous avons du mal à confirmer du côté de l'Europe la dynamique de rebond observée jeudi, en particulier à Wall Street", a souligné auprès de l'AFP Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.

"La séance du jour a vraiment été une lutte pour préserver les niveaux atteints la veille", les investisseurs n'étant pas parvenus à embrayer sur cette reprise de jeudi pour terminer la semaine sur une note positive, a complété M. Tuéni.

"Mais nous pouvons nous rassurer en nous disant que si la correction n'est pas plus importante que cela du côté américain, nous ne devrions a priori pas corriger plus que cela en Europe non plus", a-t-il estimé.

Parmi les facteurs d'arbitrage des investisseurs, "il y a d'un côté l'euro qui pèse un peu dans la balance" car le fait que la monnaie unique côtoie le seuil des 1,18 dollar "inquiète à nouveau", a détaillé M. Tuéni.

En revanche, "le rebond des cours du pétrole est un bon point pour le marché alors que nous avons l'air de nous diriger vers une prolongation des quotas de production", et les "quelques avancées sur la réforme fiscale aux Etats-Unis sont aussi positives même si elles ne se répercutent pas pour l'instant sur les cours", a poursuivi l'analyste.

Enfin, selon lui, le fait que plusieurs contrats à terme arrivent à échéance en même temps ce vendredi, en une journée dite des "trois sorcières", a aussi pu fausser la lecture de la tendance.

Du côté des indicateurs, l'agenda a été largement dégarni, à l'exception des mises en chantier de logements aux Etats-Unis qui ont bondi de 13,7% en octobre.

- Elior plonge de plus de 18% -

En matière de valeurs, Elior a dévissé de 18,17% à 20,16 euros, lesté par l'abaissement de son objectif de marge opérationnelle pour l'exercice 2016/2017. Le groupe a aussi annoncé la nomination d'un nouveau directeur général, Philippe Guillemot, ancien d'Europcar et d'Alcatel Lucent.

Vivendi est monté de 4,39% à 22,61 euros, après avoir assuré jeudi ne pas envisager d'offre publique d'achat (OPA) sur l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft (-1,19% à 65,56 euros), ni d'en prendre le contrôle, "dans les six mois à venir".

Bolloré a profité (+3,59% à 4,19 euros) d'un chiffre d'affaires en hausse de 115% au troisième trimestre, à 5,18 milliards d'euros, grâce à l'intégration de Vivendi dans ses comptes, et a souligné la stabilisation de l'activité de Canal+ qui était en recul l'an dernier.

Blue Solutions, dont Bolloré détient plus de 96%, s'est replié à l'inverse de 2,74% à 19,17 euros, après un recul de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, les ventes de batteries pour les bus ne compensant pas le recul de celles pour les voitures.

EDF a perdu 2,58% à 10,21 euros alors que le groupe a annoncé vendredi un nouveau report du redémarrage des réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), qui ont été arrêtés pour des travaux à la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Wendel a fini proche de l'équilibre (-0,04% à 139,25 euros) dans la foulée de l'annonce de la nomination à sa tête du banquier d'affaires André-François Poncet, deux mois après l'annonce largement inattendue du départ de son prédécesseur, Frédéric Lemoine.

Foncière des Régions (FDR) s'est replié (-0,47% à 87,48 euros) après avoir annoncé l'acquisition en Allemagne et aux Pays-Bas de quatre hôtels de la chaîne espagnole NH pour un montant de 111 millions d'euros.

Et Spie a été pénalisé (-1,54% à 21,76 euros) par un abaissement de sa recommandation à "neutre" par HSBC.

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