La Bourse de Paris clôture en petite hausse, dominée par l'inflation (+0,29%)

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 11 mars 2018 - 12:37
Mis à jour le 16 mars 2018 - 20:08
Image
La Bourse de New York se reprenait mardi dans la matinée après sa forte chute de la veille
Crédits
© Bryan R. Smith / AFP/Archives
© Bryan R. Smith / AFP/Archives

La Bourse de Paris a terminé la semaine en légère hausse vendredi (+0,29%), après avoir scruté l'inflation dans la zone euro, une thématique qui restera centrale sur le marché la semaine prochaine en raison d'une réunion de la banque centrale américaine.

L'indice CAC 40 a gagné 15,49 points pour clôturer à 5.282,75 points, dans un volume d'échanges soutenu de 7,02 milliards d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,65%.

Au cours de la semaine écoulée, l'indice a progressé de 0,16%. Ses pertes depuis le 1er janvier atteignent 0,56%.

Après avoir ouvert en léger repli, la cote parisienne n'a eu de cesse d'osciller autour de l'équilibre, avant de s'apprécier légèrement à l'ouverture du marché américain.

"Globalement, le marché est dans une phase d'attente, sans tendance particulière", a observé auprès de l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.

La publication de la deuxième estimation de l'inflation en zone euro pour le mois de février, principal indicateur du jour, "n'a pas été de nature à faire baisser le marché", a poursuivi le spécialiste.

L'Office européen des statistiques a légèrement revu à la baisse le taux d'inflation sur un an pour février, à 1,1%, contre 1,2% dans sa première estimation du 28 février. Ce taux de 1,1% s'éloigne encore un peu plus de l'horizon des 2% souhaités par la Banque centrale européenne (BCE).

"Les anticipations sur les taux d'inflation sont le vrai sujet sur les marchés aujourd'hui", souligne Frédéric Rozier.

Dans ce contexte, tous les projecteurs seront braqués la semaine prochaine sur la Réserve fédérale américaine (Fed), dont le Comité de politique monétaire se réunira pour deux jours à partir de mardi, dans un contexte de resserrement monétaire.

Selon M. Rozier, "il risque d'y avoir un mouvement d'ampleur" après cette réunion, que ce soit à la hausse ou à la baisse. "On s'attend à retrouver de la volatilité très forte à partir de mercredi soir", a-t-il prévenu.

Parmi les autres sujets surveillés par les marchés, "la perspective d'une guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine" a rendu "les investisseurs circonspects", a noté pour sa part auprès de l'AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant bleu Gestion.

- Rubis en forme -

Sur le terrain des indicateurs, hormis l'inflation, les investisseurs ont pris connaissance de la production industrielle aux Etats-Unis, laquelle a augmenté plus que prévu en février.

Les mises en chantier de logements dans le pays ont, elles, fortement chuté en février, du fait d'un coup de frein des constructions d'immeubles collectifs.

Côté valeurs, Sanofi a terminé quasiment stable (-0,09% à 66,17 euros). Le géant pharmaceutique a annoncé avoir placé des emprunts obligataires totalisant 8 milliards d'euros, soit la plus importante émission pour un groupe français.

Altice, coté sur Euronext Amsterdam, a pris 2,73% à 8,29 euros après l'annonce d'un chiffre d'affaires en légère hausse de 0,6% en 2017 à taux de change constant et d'un excédent brut d'exploitation en progression de 6,4%.

Carrefour a pris 0,27% à 16,95 euros, après avoir annoncé prendre une prise de participation majoritaire au capital de la start-up Quitoque, spécialisée dans la livraison de paniers-repas à domicile.

Rubis a été recherché (+6,60% à 62,95 euros), dopé par l'annonce de la progression de 28% son bénéfice net en 2017, grâce à des acquisitions et à la bonne tenue de sa branche énergie.

Parrot a chuté de 8,78% à 6,75 euros. Le groupe a divisé par quatre ses pertes en 2017, à -38,2 millions d'euros, dans un contexte de recul de son activité qui devrait se poursuivre cette année.

NRJ Group a perdu 1,61% à 8,54 euros, sans être pénalisé par un bénéfice net en très forte baisse de 40,1%, à 20,2 millions d'euros.

Dassault Aviation a pris 1,99% à 1.535 euros, stimulé par un changement de recommandation à "acheter" par Natixis.

Vallourec a été lui aussi soutenu (+6,15% à 4,61 euros) par un relèvement de recommandation à "acheter" par UBS.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.