La Bourse de Paris s'affaisse légèrement (-0,16%) à la mi-journée

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Par AFP - Paris
Publié le 01 février 2019 - 15:07
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La Bourse de Paris s'affichait en léger reflux (-0,16%) vendredi à mi-séance, marquant une pause dans sa séquence haussière en attendant des développements concrets sur le front commercial sino-américain et avant le rapport mensuel sur l'emploi américain.

A 13H50 (12H50 GMT), l'indice CAC 40 se repliait de 8,20 points à 4.984,52 points, dans un volume d'échanges de 1,2 milliard d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,36%.

La cote parisienne a commencé la séance timidement dans le vert, avant d'osciller autour de l'équilibre.

Wall Street se préparait de son côté à ouvrir en territoire négatif.

Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average grappillait 0,04%, tandis que celui de l'indice élargi S&P reculait de 0,09% et que celui du Nasdaq, à dominante technologique, lâchait 0,43%.

"En cette veille de week-end, les marchés devront attendre l'issue des négociations commerciales entre Washington et Pékin pour être rassurés", a estimé dans une note Franklin Pichard, directeur général chez Kiplink Finance.

"L'espoir d'un accord entre les Etats-Unis et la Chine est alimenté par les propos de Donald Trump qui a déclaré jeudi qu'il rencontrerait bientôt son homologue chinois Xi Jinping", a-t-il complété.

La Chine et les Etats-Unis ont fait état de progrès importants à l'issue de négociations bilatérales à Washington, à un mois de la fin de la trêve dans leur guerre commerciale au potentiel dévastateur pour l'économie mondiale.

Donald Trump a estimé que "d'énormes progrès" avaient été réalisés à l'occasion des discussions de mercredi et jeudi et Pékin a signalé vendredi des "avancées importantes". Mais de nombreux points litigieux restent à régler pour enterrer définitivement la hache de guerre.

La prudence des investisseurs était aussi alimentée par des statistiques en demi-teinte publiées en Chine et en zone euro.

L'activité manufacturière chinoise s'est de nouveau contractée en janvier, enregistrant son plus fort repli depuis trois ans, selon l'indice indépendant Caixin publié vendredi, qui témoigne d'une détérioration encore plus marquée que l'indicateur officiel.

En zone euro, l'inflation a poursuivi son ralentissement en janvier, à 1,4%, contre 1,6% en décembre, selon les données provisoires diffusées vendredi par l'Office européen des statistiques Eurostat.

Dans l'Hexagone, la conjoncture dans l'industrie manufacturière, touchée par la faiblesse du secteur automobile et le mouvement des "gilets jaunes" en décembre, s'est "légèrement améliorée" en janvier 2019, a indiqué vendredi le cabinet IHS Markit.

Le marché automobile français a toutefois entamé l'année 2019 par une baisse de 1,1% en janvier sur un an, les immatriculations de voitures neuves poursuivant un recul ininterrompu depuis le mois de septembre, sur fond de dégradation de la conjoncture économique.

Mais "la séance du jour sera (surtout) consacrée aux chiffres de l'emploi américain" attendus à 14H30, a relevé dans une note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

- JC Decaux en grande forme -

En matière de valeurs, Maisons du Monde était galvanisé (+3,55% à 23,34 euros) par un relèvement de sa recommandation à "acheter" contre "neutre" auparavant par Goldman Sachs.

JC Decaux profitait (+6,96% à 27,68 euros) d'un chiffre d'affaires qui a atteint 3,62 milliards d'euros en 2018, une progression de 3,6% portée notamment par la croissance de son activité dans les transports.

Le secteur pétrolier était en revanche à la peine. Vallourec perdait 5,22% à 1,49 euros, CGG cédait 1,10% à 1,62 euros, TechnipFMC reculait de 2,81% à 19,72 euros tandis que Total lâchait 0,90% à 47,55 euros.

M6 montait de 3,07% à 13,76 euros après que le groupe a annoncé jeudi être entré en négociations exclusives avec Lagardère pour lui racheter son pôle télévision, qui comprend notamment des chaînes pour les enfants comme Gulli et Canal J.

Airbus gagnait 1,04% à 101,26 euros. Le consortium européen a annoncé être en discussions, sans en dévoiler la nature, avec la compagnie du Golfe Emirates à propos de sa commande de 36 A380, qui avait permis de pérenniser le programme.

Publicis engrangeait 0,83% à 53,74 euros. Le géant de la publicité a bouclé la cession au fonds Altamont Capital Partners de son activité de visiteurs médicaux PHS, pour un montant non dévoilé.

Il a aussi annoncé vendredi l'acquisition des 24,9% d'actions de l'agence média britannique Blue 449 qu'il ne possédait pas encore, auprès du groupe M&C Saatchi.

Orange cédait 0,44% à 13,51, après avoir annoncé vendredi l'acquisition à 100% de SecureData, une société de cybersécurité de 200 salariés et 50 millions d'euros de chiffre d'affaires "très bien positionnée sur le marché stratégique britannique".

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