La FAA ordonne une inspection visuelle d'une partie des moteurs d'A380

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Par AFP
Publié le 13 octobre 2017 - 13:46
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Un Airbus A380, le 25 juin 2017, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Un Airbus A380, le 25 juin 2017, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)
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L'autorité américaine de l'aviation civile a publié une directive urgente ordonnant une inspection visuelle des moteurs fabriqués par Engine Alliance (EA) équipant des Airbus A380 après l’incident en vol qui a affecté un appareil d'Air France fin septembre.

La directive urgente de navigabilité (Emergency Airworthiness Directive, AD) de la Federal Aviation Authority (FAA) concerne tous les A380 équipés de moteurs fabriqués par General Electric et Pratt & Withney au sein de Engine Alliance.

Cela représente 120 appareils, soit environ 60% de la flotte de Super Jumbo dans le monde. Le reste des A380 est équipé de moteurs Rolls-Royce.

Selon l'AD, les opérateurs doivent effectuer une inspection visuelle de tous les moteurs GP7200 dans un délai qui dépend du nombre de cycles de vols qu'ils ont accumulés, et "le démontage du cône de soufflante (fan hub, ndlr) si des dommages ou des défauts sont constatés".

Elle a été publiée à la suite d'un bulletin de service d'Engine Alliance à ses clients recommandant une telle inspection sous deux à huit semaines.

Cette AD ne préjuge pas de l'issue de l'enquête de sécurité sur l'accident qui a touché l'A380 d'Air France.

Cette enquête est dirigée par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français, en liaison avec les autorités danoises, américaines et canadiennes.

Le Super Jumbo d'Air France, un A380-800, effectuait la liaison Paris-Los Angeles lorsqu'une avarie sur le moteur N°4 (qui se trouve à l'extrémité droite de l'avion) s'est produite quand l'appareil survolait le Groenland.

L'équipage du vol AF066 s'était alors dérouté vers l'aéroport de Goose Bay (Canada), où il avait atterri.

Le vol AF066 avait décollé de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle le 30 septembre avec 497 passagers et 24 membres d'équipage à bord.

Selon le BEA, dont des enquêteurs se sont rendus à Goose Bay, "les dommages sur l'aéronef semblent être limités au moteur N°4 et à son environnement immédiat. L'observation du réacteur montre que la soufflante, premier élément tournant à l'avant du moteur, s'est détachée en vol, entraînant avec elle la perte de l'entrée d'air".

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