Le gouvernement français réaffirme son soutien à la fusion Siemens/Alstom

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Par AFP - Paris
Publié le 30 octobre 2018 - 11:00
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La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie Agnès Pannier-Runacher, ici le 26 octobre 2018 au Ministère de l'Economie
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© ERIC PIERMONT / AFP/Archives
La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie Agnès Pannier-Runacher, ici le 26 octobre 2018 au Ministère de l'Economie
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La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie Agnès Pannier-Runacher a affirmé mardi son soutien au projet de fusion entre le constructeur ferroviaire français Alstom et les activités mobilité de l'allemand Siemens.

"On mettra toute notre détermination pour que ce projet aboutisse", a-t-elle déclaré sur Radio Classique.

"C'est un enjeu très important pour nous, parce que d'un point de vue industriel, l'objectif c'est de construire des géants européens, c'est ça qui nous permettra dans la compétition mondiale, face aux Etats-Unis et aux acteurs chinois, de tirer notre épingle du jeu", a ajouté la secrétaire d'Etat.

Des sources concordantes avaient indiqué vendredi à l'AFP que la Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, prévoyait d'exprimer dans les prochains jours ses inquiétudes sur cette fusion historique, annoncée en septembre 2017 et visant à permettre aux deux entreprises de tenir tête au chinois CRRC et au canadien Bombardier.

Ces réserves de Bruxelles prendront la forme d'une "communication des griefs", ce qui constitue, dans le jargon bruxellois, une sorte d'acte d'accusation expliquant aux deux groupes ce que la Commission attend d'eux, en particulier des cessions d'actifs, pour autoriser l'opération.

Alstom, qui fabrique notamment le TGV, et la division transport de Siemens, qui produit les trains à grande vitesse ICE, avaient signé fin mars leur accord de rapprochement.

La Commission européenne avait ouvert mi-juillet une enquête approfondie, disant craindre que l'opération "ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation".

L'agence gouvernementale de régulation du rail britannique avait elle aussi estimé à l'époque que la fusion aurait "un impact significatif au détriment de la concurrence sur le marché du rail britannique".

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