Loire : l'usine chimique SNF en grève depuis près d'une semaine

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Par AFP - Saint-Étienne
Publié le 23 juin 2018 - 14:50
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le PDG du groupe chimique SNF, Pascal Rémy, lors d'un entretien avec l'AFP, le 16 mars 2018 à Lyon
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© PHILIPPE DESMAZES / AFP
Pascal Remy, PDG de l'usine chimique SNF, qui est en grève depuis près d'une semaine, ici à Lyon le 16 mars 2018
© PHILIPPE DESMAZES / AFP

L'usine chimique SNF à Andrézieux-Bouthéon (Loire) restait paralysée par un conflit social samedi, au lendemain d'une décision de justice déboutant la direction de sa demande d'expulsion du piquet de grève en place depuis lundi.

Le site et siège social du 1er fabricant mondial de floculants (polymère pour le traitement de l'eau), où travaillent près de 1.200 personnes, est perturbé par cette grève, lancée à l'appel de la CGT et de la CFDT, pour des revendications salariales.

Jour et nuit, le piquet de grève filtre les camions, hormis ceux transportant des produits dont la montée en température pourrait s'avérer dangereuse.

Vendredi soir, à l'issue d'une ultime réunion dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires, la direction n'a pas satisfait les revendications des représentants CGT et CFDT des salariés, qui réclament une augmentation minimale de 80 euros par mois, ainsi qu'une prime annuelle exceptionnelle de 500 euros pour l’ensemble du personnel.

"Notre direction a même fait un retour en arrière en retirant sa proposition de mercredi d'augmentation mensuelle minimale de 35 euros pour les plus bas salaires", a indiqué samedi à l’AFP un délégué CFDT.

"Nous allons écrire aujourd'hui à la préfecture pour qu'elle impose la médiation des services de l'Etat que notre direction refuse jusqu'à présent", a-t-il ajouté.

Vendredi après-midi, le tribunal de grande instance de Saint-Etienne a débouté la direction du groupe qui avait assigné en référé quatre délégués syndicaux CGT et CFDT, pour obtenir l’expulsion du piquet de grève.

Dans son ordonnance, dont l'AFP a eu copie, le tribunal ordonne toutefois aux syndicalistes de "laisser libre accès aux véhicules de secours et aux camions transportant des produits dangereux, dont la température approche des 25°".

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