Pour un "changement de cap", grève aux finances publiques le 14 mars
Les syndicats des finances publiques ont "exigé" mardi un "changement de cap" face à "l'accélération des projets destructeurs" visant leur administration et appelé les agents à "poursuivre et à amplifier" leur mobilisation, en participant notamment à une grève nationale prévue le 14 mars.
"Depuis des années", la direction générale des finances publiques (DGFiP) "est la cible des politiques d'austérité", dénoncent les syndicats Solidaires, CGT, FO, CFDT et CFTC dans un communiqué.
"Ces choix ont conduit à la baisse continuelle des moyens à la fois budgétaires et humains" avec "25.000 suppressions de postes en dix ans", déplorent-ils, en mettant en parallèle "l'augmentation" de la charge de travail, "dont la mise en œuvre du prélèvement à la source". Conséquence: "une dégradation continuelle de la qualité des missions et des conditions de travail", écrivent-ils.
Face à "l'accélération des projets destructeurs" ("possibilité d'externalisation de missions, de réorganisations des structures", nouvelles "suppressions massives d'emplois projetées - "10.000 à 30.000 en trois ans" - ou encore le projet de réforme de la fonction publique), leurs "interpellations" des responsables administratifs et politiques sont "restées sans réponse", regrettent les syndicats.
Ils appellent donc tous les agents "à poursuivre et à amplifier la mobilisation" entamée en janvier, avec notamment une journée de grève nationale le 14 mars, accompagnée de "manifestations locales et/ou régionales".
Les trois premiers syndicats des finances publiques - Solidaires, CGT et FO - avaient déjà appelé les personnels à se mobiliser en janvier et février, après l'annonce par le ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, de l'attribution d'une prime exceptionnelle de 200 euros net à 40.000 agents de la DGFiP travaillant à la mise en œuvre du prélèvement à la source, sur les 103.000 personnes qui y sont employées.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.