Rassemblement symbolique des salariés de But dans l'Essonne

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Par AFP
Publié le 04 novembre 2017 - 17:53
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Un magasin de l'enseigne But à Douarnenez dans le Finistère le 13 février 2013
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© FRED TANNEAU / AFP/Archives
Un magasin de l'enseigne But à Douarnenez dans le Finistère le 13 février 2013.
© FRED TANNEAU / AFP/Archives

Quelques dizaines de salariés de l'enseigne d'ameublement But se sont rassemblés "symboliquement" samedi devant le magasin de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) pour obtenir une prime annuelle équivalente à un 13ème mois, avant une journée d'action nationale prévue le 18 novembre, a-t-on appris de sources concordantes.

Les syndicats CFDT, CGT, CFTC, FO et Unsa avaient appelé les employés de la région parisienne à cesser le travail et à participer à ce rassemblement, devant le magasin "le plus rentable de l'enseigne" et dont le personnel était en grève à "70%", selon la CGT.

L'intersyndicale a appelé à une journée de "grèves et de débrayages" au plan national le 18 novembre.

Les manifestants, 70 selon la CGT, entre 20 et 30 selon la police, ont distribué des tracts à la clientèle.

En septembre, la direction a annoncé qu'aucune prime de participation ne serait versée cette année. Contactée par l'AFP, elle a expliqué que, "pour la première fois depuis 2013", les résultats "n’ont pas permis d’atteindre les critères" déclenchant le versement de cette prime, dont l'enveloppe moyenne est d'"environ 3,8 millions d'euros" par an.

Mais, pour l'intersyndicale, qui dénonce dans un communiqué le "mépris flagrant" de la direction, "toutes les conditions sont réunies pour pouvoir redistribuer ce qui revient de droit aux équipes après le travail réalisé tout au long de l'exercice".

Les salariés ont déjà été appelés à se mobiliser par la seule CGT le 23 septembre, puis par l'intersyndicale les 14, 19 et 28 octobre. Le 19, un rassemblement s'était tenu devant le siège de But à Emerainville (Seine-et-Marne).

Fin octobre, face au refus de la direction d'ouvrir des négociations malgré la mobilisation, la CFDT avait appelé à "monter d'un cran".

Faute de participation, l'enseigne, "consciente des efforts" des salariés, "a décidé d’octroyer une enveloppe de prime exceptionnelle d’un montant d’un million d’euros", versée en septembre, a fait valoir la direction.

Selon la CGT, cette prime était due depuis l'an dernier, et faisait partie d'une enveloppe de trois millions d'euros négociée par les syndicats au moment du rachat de l'enseigne en 2016 par l'Autrichien Lutz, associé au fonds d'investissement américain CD and R.

But emploie 6.000 salariés dans 303 magasins, selon la direction.

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