Trump a envisagé de nommer sa fille à la tête de la Banque mondiale

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Par AFP - Washington
Publié le 12 avril 2019 - 15:21
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Ivanka Trump et son père, le président Donald Trump, le 7 février 2019 à Washington
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© Brendan Smialowski / AFP
Ivanka Trump et son père, le président Donald Trump, le 7 février 2019 à Washington
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"Elle est très bonne avec les chiffres": le président américain Donald Trump raconte, dans un entretien publié vendredi, avoir envisagé de nommer sa fille Ivanka, 37 ans, à la tête de la Banque mondiale.

"C'est une vraie diplomate", explique M. Trump dans un entretien au magazine The Atlantic. "Elle aurait été géniale aux Nations unies par exemple (comme ambassadrice des Etats-Unis, NDLR)".

"Si je l'avais nommée, ils auraient crié au népotisme alors que cela n'aurait absolument rien eu à voir avec du népotisme", poursuit-il.

Continuant sur sa lancée, le président américain ajoute: "J'ai même pensé à Ivanka pour (diriger) la Banque mondiale", institution fondée en 1944 à Bretton Woods en même temps que le Fonds monétaire international (FMI).

"Elle aurait été excellente sur ce poste parce qu'elle est très bonne avec les chiffres", ajoute-t-il en évoquant sa fille et proche conseillère dont le mari, Jared Kushner, est aussi l'un de ses plus influents conseillers.

Donald Trump a finalement nommé l'un de ses fidèles soutiens, David Malpass, à la tête de la "BM".

"Elle est calme. Je l'ai vue dans des situations d'énorme stress, elle réagit très bien (...) Elle a une présence extraordinaire quand elle entre dans une pièce", poursuit M. Trump en évoquant sa plus grande fille, née de son premier mariage avec Ivana Trump.

"Si elle décidait un jour d'être candidate à la présidentielle, je pense qu'elle serait très très difficile à battre", conclut le magnat de l'immobilier.

Le 45e président des Etats-Unis ne s'en cache pas: il est très sensible aux demandes de sa fille, qui a une véritable influence sur certaines de ses décisions.

"Elle m'appelait et elle disait: Papa! Tu ne comprends pas! Tu dois faire ça, tu dois le faire!", avait il raconté fin décembre lors de la signature d'une loi de réforme sur la justice pénale. "Alors je lui ai dit: OK, c'est bon", a-t-il ajouté, amusé, en présence de nombreux élus rassemblés dans le Bureau ovale.

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