Wall Street, un oeil sur les élections à l'étranger, ouvre en baisse

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Par AFP
Publié le 25 septembre 2017 - 17:44
Mis à jour le 26 septembre 2017 - 00:35
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Trader sur le parquet du New York Stock Exchange le 14 septembre 2017
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© Bryan R. Smith / AFP/Archives
Trader sur le parquet du New York Stock Exchange le 14 septembre 2017
© Bryan R. Smith / AFP/Archives

Wall Street a terminé en net repli lundi sous la pression de l'accès de faiblesse du secteur technologique et du regain de tensions avec la Corée du Nord: le Dow Jones a cédé 0,24% et le Nasdaq 0,88%.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a reculé de 53,50 points à 22.296,09 points et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 56,33 points à 6.370,59 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est replié de 0,22%, ou 5,56 points, à 2.496,66 points.

"On a assisté à une belle rotation entre les secteurs", a estimé Adam Sarhan, 50 Parks Investment.

"Les valeurs de la technologie ont comme la semaine dernière continué de se replier tandis que d'autres actifs sous-évalués, comme les petites capitalisations, ont bien progressé", a-t-il avancé.

L'indice regroupant les valeurs de la technologique au sein du S&P 500 a lâché 1,42%.

Apple a notamment perdu 0,88%. "C'est peut-être lié à un peu de déception sur les premières ventes de l'iPhone 8", commercialisé depuis vendredi, "même si l'enjeu est surtout sur l'iPhone 10", qui sera disponible début novembre, a relevé Art Hogan de Wunderlich Securities.

Facebook, qui a renoncé vendredi après une levée de boucliers de certains actionnaires à créer une nouvelle catégorie d'actions qui auraient permis à son patron-fondateur, Mark Zuckerberg, de pérenniser son contrôle sur le groupe, a reculé de 4,50%.

L'indice Russell 2000, qui regroupe des entreprises à la petite capitalisation, a de son côté atteint un sommet en cours de séance.

Les valeurs du secteur de l'énergie regroupées dans le S&P 500, portées par la hausse du baril de brut à son plus haut niveau en cinq mois à New York, ont également bien progressé (+1,47%).

Les investisseurs ont par ailleurs été échaudés par le regain de tensions géopolitiques entre Washington et Pyongyang, le chef de la diplomatie nord-coréenne, Ri Yong Ho, accusant lundi le président américain, Donald Trump, d'avoir "déclaré la guerre" à son pays, une affirmation qualifiée d'"absurde" par la Maison Blanche.

Le marché obligataire progressait: signe d'un intérêt accru, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans reculait à 2,217%, contre 2,250% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,762%, contre 2,780% à la précédente clôture.

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