Accord de sortie de crise à l'hôpital psychiatrique du Havre

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Par AFP - Rouen
Publié le 11 juillet 2018 - 20:24
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Rassemblement devant l'hôpital psychiatrique du Havre, le 3 juillet 2018
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© CHARLY TRIBALLEAU / AFP/Archives
Rassemblement devant l'hôpital psychiatrique du Havre, le 3 juillet 2018
© CHARLY TRIBALLEAU / AFP/Archives

Direction et syndicats de l'hôpital psychiatrique du Havre (Seine-Maritime) ont annoncé mercredi avoir signé un accord de sortie de crise prévoyant la création de 34,3 postes, après trois semaines de grève.

"Les sept grévistes, perchés sur le toit des urgences depuis le 26 juin, ont mis fin à leur occupation", a précisé à un correspondant de l'AFP Jennifer Bouder, déléguée syndicale CGT de l'hôpital Pierre-Janet.

"C’est une satisfaction partielle. Nous n’avons pas obtenu tout ce que nous demandions. En même temps, c’est le jeu classique de la négociation", a-t-elle ajouté. L’intersyndicale réclamait notamment la création de 50 postes.

Réunis à 132 en assemblée générale, les personnels ont approuvé le protocole négocié, selon la CGT. L’accord a ensuite été paraphé par la CGT, Sud, la CFDT et la direction du groupe hospitalier du Havre.

Le protocole, dont l'AFP a reçu une copie, prévoit la création de 34,3 postes équivalent temps plein au total. Il inclut le transfert de 22 lits de Pierre-Janet vers un autre site du groupe hospitalier du Havre, et un investissement de 15 millions d’euros durant les cinq prochaines années, destiné à la réhabilitation de trois pavillons d'hospitalisation.

Pendant leur mouvement, les salariés avaient reçu la visite du député LFI de la Somme François Ruffin qui avait prôné une hausse immédiate de 30% du budget de la psychiatrie en France pour mettre fin à la "maltraitance" selon lui des malades.

"Chaque jour, nous accueillons entre 30 et 35 patients en plus de nos capacités. Nous sommes contraints d'installer des personnes sur des matelas par terre, de laisser des gens manger sur leurs genoux faute de place", avait dénoncé Mme Bouder au début de la grève.

Selon la direction, le pôle psychiatrie Pierre-Janet accueille 521 lits et places et emploie 770 équivalents temps plein hors médecins.

A Rouen, le 8 juin, direction et syndicats de l'hôpital psychiatrique du Rouvray s'étaient accordés sur la création de 30 équivalents temps plein, après plus de deux semaines de grève de la faim de plusieurs employés.

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