Aigle Azur confirme avoir reçu 14 offres de reprise, qui restent à améliorer
Aigle Azur a reçu 14 offres de reprise, qui sont à améliorer et "ne sont pas exécutables en l'état", a indiqué lundi la compagnie aérienne à l'issue d'un Comité d'entreprise (CE) extraordinaire entamé dans l'après-midi.
L'administrateur judiciaire d"Aigle Azur a reçu "14 manifestations d'intérêt essentiellement pour des actifs isolés", mais également pour des "projets de reprise plus globaux", a précisé la compagnie placée en redressement judiciaire, dans un communiqué en fin de soirée.
"Ces offres de reprise de la société sont toutes à parfaire et ne sont pas exécutables en l'état", selon la même source.
"Leur sérieux industriel et leurs financements devront être confirmés dans les délais impartis", a précisé l'entreprise. Les membres du CE doivent se prononcer mercredi soir sur l'offre qui leur semble répondre le mieux aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés.
"Avec les organes de la procédure, l'administrateur judiciaire va désormais tenter de mettre en état ces offres afin de parvenir à un plan de cession", selon Aigle Azur.
Le tribunal de commerce devra trancher sur l'avenir de la compagnie lors d'une audience lundi prochain, a en outre confirmé la compagnie dans son communiqué lundi soir.
Plus tôt lundi, Air France, qui avait été évoqué ces derniers jours comme repreneur potentiel, avait indiqué à l'AFP avoir déposé une offre, sans en donner la teneur. D'autres sociétés comme le groupe Dubreuil, propriétaire majoritaire d'Air Caraïbes, ont également indiqué avoir déposé une offre, sans en communiquer non plus les détails.
En redressement judiciaire et ayant dû cesser tous ses vols vendredi dernier, la compagnie est dans une telle impasse financière qu'elle ne peut ni dédommager financièrement ses clients, ni même assurer le rapatriement des voyageurs dont le vol retour a été annulé.
Avec ses 11 avions, Aigle Azur a transporté 1,88 million de passagers en 2018.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.