Alerte enlèvement : la petite Vanille confiée à l'aide sociale à l'enfance depuis un an
La petite Vanille, pour laquelle une alerte enlèvement a été déclenchée, était placée depuis un an dans une famille d'accueil, et sa mère, qui pouvait l'accueillir régulièrement, ne l'a pas remise vendredi à la référente de l'aide sociale à l'enfance, a indiqué dimanche le procureur d'Angers Eric Bouillard.
Nathalie Stéphan, 39 ans, mère de la petite fille âgée d’un an, était accueillie depuis la naissance de sa fille au centre maternel d’Angers, un foyer pour femmes enceintes et mères isolées accompagnées d'enfants de moins de trois ans, ayant besoin d'un soutien matériel et psychologique.
L'enfant a été "placée par le juge des enfants mais la solution d’hébergement (de sa mère, ndlr) a permis à la mère durant un an de voir régulièrement son enfant", a précisé le magistrat à l'AFP.
Le procureur a ajouté qu'"au moment de sa disparition, Nathalie Stephan était libre de sortir avec sa fille mais elle devait en fin de journée la remettre à la référente de l’aide sociale à l’enfance".
"L’âge de l’enfant et la situation familiale justifient une prise en charge adaptée, médicale et éducative, tant pour l'enfant que pour la mère. Nous avons donc besoin d’entrer en contact rapidement avec Mme Stephan", a-t-il déclaré.
La mère de la petite Vanille "ne dispose pas à notre connaissance de véhicule ni de téléphone", a ajouté le procureur.
Le dispositif "Alerte enlèvement" a été déclenché samedi soir pour la fillette, qui aurait été enlevée par sa mère.
"Si vous localisez l'enfant ou le suspect, n'intervenez pas vous-même, appelez immédiatement le 197, ou envoyez un courriel à: alerte.enlevement@interieur.gouv.fr", précisait l'alerte accompagnée d'une photo de l'enfant.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.