Ascoval : le tribunal de Strasbourg accorde un nouveau sursis jusqu'au 24 avril

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Par AFP - Strasbourg
Publié le 27 mars 2019 - 10:53
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Le tribunal de grande instance de Strasbourg a accordé mercredi un nouveau délai, jusqu'au 24 avril, à l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) pour la recherche d'un repreneur, a annoncé Me Guilhem Brémond, avocat de l'entreprise.

"Il y a des offres, il y a de bonnes offres (...) Notre seul objectif, c'est de favoriser la sortie d'un bon projet pour Ascoval", et ses 281 salariés, a dit Me Brémond à la sortie de l'audience qui a duré environ trois quarts d'heure.

"Une bonne offre, c'est une offre qui maintient l'activité (et) le personnel, qui est sérieuse industriellement", a-t-il ajouté, sans vouloir faire de commentaire sur les offres déposées.

De source proche du dossier, celles de British Steel et du spécialiste italien des aciers spéciaux Calvi Networks, qui prévoient la reprise totale de l'activité et du personnel, sont jugées particulièrement crédibles.

Lundi, la secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher s'était réjouie de voir des "gens très sérieux" porter ces projets de reprise, "un beau signal pour les salariés et les familles qui sont derrière". "Mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué !", avait-elle toutefois averti.

"Il n'y aura pas de nouveau report, (l'audience du 24 avril) sera l'audience finale (…) Humainement c'est très dur, et psychologiquement, on est borderline", a commenté Bruno Kopczynski, porte-parole de l'intersyndicale, à l'issue de l'audience à Strasbourg.

Un mois après le désistement du groupe franco-belge Altifort, incapable de réunir les fonds prévus, ce qui avait fait l'effet d'une douche froide, les salariés sont toujours suspendus à une décision de justice dans ce feuilleton devenu un marqueur de la politique industrielle du quinquennat Macron.

Créée en 1975 par Vallourec et devenue Ascoval en 2017, l'aciérie de Saint-Saulve attend un repreneur depuis la liquidation judiciaire en février 2018 du groupe Asco Industries, auquel le sidérurgiste Vallourec avait cédé 60% de l'usine, tout en conservant 40% des engagements de commandes.

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