Biarritz : un millier d'anti-G7 en pré-mobilisation à un mois et demi du sommet

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Par AFP - Biarritz
Publié le 13 juillet 2019 - 23:09
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La tête du cortège dans les rues de Biarritz, le 13 juilet 2019
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© IROZ GAIZKA / AFP
La tête du cortège dans les rues de Biarritz, le 13 juilet 2019
© IROZ GAIZKA / AFP

Plusieurs centaines d'opposants au sommet du G7, qui doit se tenir du 24 au 26 août à Biarritz, ont manifesté samedi dans la station balnéaire basque, première mobilisation "test" en vue du contre-sommet prévu quelques jours avant le G7, à la frontière franco-espagnole.

En cette veille de 14 juillet, les manifestants, cortège hétéroclite de membres d'associations altermondialistes, écologistes, de partis politiques, syndicats et collectifs divers, ont défilé dans le calme sous les yeux de touristes et commerçants, à travers le centre-ville, en bord de plage, a constaté l'AFP.

Scandant des slogans tels "Anticapitaliste", "Ez, ez, ez, G7 ez !" (Non, non, non, non au G7, en français) ou "Police partout, justice nulle part !", les manifestants sont ainsi passés devant les sites du futur sommet: le casino Bellevue, le casino municipal et le luxueux Hôtel du Palais. Là, des portraits des chefs d'Etats invités en août ont été la cible de jets d'oeufs remplis de peinture.

"Cette manifestation était comme un test en plein juillet et on est content de la mobilisation et de l'écoute des gens rencontrés sur les trottoirs, ou près de la plage. On a réussi à regrouper des sensibilités multiples, ce qui prouve que l'urgence climatique et sociale est réelle", a estimé Martine Mailfert, membre du groupe "Ensemble Pays basque" (gauche) et de La France Insoumise, composantes de la plateforme locale d'opposition au G7 baptisée "G7 ez !" (Non au G7 !).

Dans le cortège --un millier de personnes selon les organisateurs, pas de chiffres de la préfecture-- on pouvait voir des drapeaux du PCOF (Parti communiste des ouvriers de France), de groupes antifascistes ou anarchistes, de syndicats, et quelques "gilets jaunes".

"C'est certainement une des dernières manifestations dans Biarritz avant que la ville soit fermée, donc c'est important de dire aux gens qu'il faut se mobiliser, parce que c'est eux qui seront les plus embêtés dans cette ville militarisée", a affirmé Eñaut Arramendi, du syndicat basque LAB.

En fin de manifestation, des représentants d'Attac ont organisé un satirique "défilé de miss", baptisées "Fukushima", "Monsanto" ou "Gardane", évoquant des "scandales sanitaires ou écologiques". Puis des orateurs ont dénoncé un G7 "incarnation de la domination des grandes puissances occidentales", et un sommet "véritable gouffre financier qui va aussi installer un véritable état de siège".

La manifestation se voulait une mise en bouche avant le "contre-sommet" du 19 au 23 août à Hendaye et Irun (Espagne).

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