Bordeaux : faible mobilisation pour la défense de l'emploi dans l'industrie

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Par AFP - Bordeaux
Publié le 25 octobre 2018 - 18:28
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Manifestation pour la sauvegarde des emplois de l'usine Ford de Blanquefort, à Bordeaux, le 25 octobre 2018
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© GEORGES GOBET / AFP
Manifestation pour la sauvegarde des emplois de l'usine Ford de Blanquefort, à Bordeaux, le 25 octobre 2018
© GEORGES GOBET / AFP

Entre 300 et 400 personnes, dont un grand nombre de salariés de l'usine Ford de Blanquefort, menacée de fermeture, ont manifesté jeudi après-midi à Bordeaux pour la défense de l'emploi dans l'industrie, à l'appel de la CGT.

"On a voulu donner un caractère national à cette manifestation autour de la filière automobile qui, à l'échelle nationale et européenne, traverse une période compliquée avec de nombreux sites menacés", a expliqué à l'AFP Frédéric Sanchez, secrétaire général de la CGT-Métallurgie qui a appelé à cette manifestation aux côtés de la CGT Gironde.

Une banderole "Sauver tous les emplois Ford c'est possible", tenue par des délégués syndicaux CGT-FO et CFTC, ouvrait le cortège.

"C'est une manifestation pour sauver l'usine Ford de Blanquefort mais aussi contre les licenciements partout en France", a indiqué Philippe Poutou, délégué CGT de l'usine Ford de Blanquefort (Gironde).

Selon lui, cette mobilisation est destinée à faire prendre conscience à la population que "ce ne sont pas seulement 800 emplois" qui sont menacés mais "3.000 emplois induits dans la région", ce qui serait "une véritable catastrophe économique et sociale".

Dans le cortège étaient présents des délégués syndicaux des sites Bosch de Rodez (Aveyron) et Vénissieux (Rhône), PSA Poissy, Renault Flins (Yvelines) étaient présents.

"Aujourd'hui, c'est toute la filière automobile française qui est en grande souffrance", a souligné Yannick Anglarès, délégué syndical CGT de l'usine Bosch à Rodez, spécialisée dans la production de bougies et systèmes d'injection à destination de véhicules diesel. Selon lui, les 1.600 salariés de cette usine sont aujourd'hui "menacés de licenciement".

Le site girondin de Ford, qui fabrique des boîtes de vitesse, est menacé de fermeture.

Le constructeur automobile américain refuse pour le moment le plan de reprise de Punch powerglade qui fabrique aussi des boîtes de vitesse.

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