Collaborateur violent de Macron : des "sanctions" prises pour un comportement "inacceptable"

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Par AFP - Paris
Publié le 19 juillet 2018 - 10:13
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Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des Territoires Julien Denormandie a indiqué jeudi que des sanctions avaient été prises face au comportement "inacceptable" d'un collaborateur d'Emmanuel Macron, suspendu de ses fonctions pour deux semaines après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er-Mai.

"Une personne a eu un comportement inacceptable des sanctions ont été prises. Elles ont été prises immédiatement, (...) à savoir une mise à pied et un changement de fonctions", a expliqué M. Denormandie interrogé sur France Inter.

Selon un article du Monde, accompagné d'une vidéo, Alexandre Benalla, un proche collaborateur d'Emmanuel Macron, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, s'en est pris à un jeune homme à terre pendant une manifestation place de la Contrescarpe.

Julien Denormandie n'a pas précisé l'identité de la personne sanctionnée, indiquant seulement qu'il s'agissait d'un "chargé de mission invité en tant qu'observateur dans les manifestations du 1er-Mai".

Richard Ferrand, le chef de file des députés LREM, a fait valoir sur LCI que face à ce "comportement inapproprié", "immédiatement une sanction a été prise". "Donc un fait est dénoncé, une sanction est prise", a-t-il résumé.

"Je ne suis pas commentateur de faits divers", a-t-il ajouté alors qu'on lui demandait si ces sanctions lui paraissaient suffisantes. "Je ne suis pas juge, laissez les choses être mises au clair et les autorités compétentes prendront leur décisions", a-t-il ajouté.

Il a assuré que l'homme filmé, identifié comme Alexandre Benalla, "n'est pas un proche collaborateur (d'Emmanuel Macron), c'est quelqu'un qui était chargé notamment de la sécurité du président de la République pendant la campagne électorale et ensuite il a intégré les services de l'Elysée".

L'affaire a-t-elle été étouffée ? "Ce n'est pas le genre de la maison", a assuré M. Ferrand, qui s'est aussi dit "surpris car c'est un homme dont (il) conna(ît) la placidité autant qu('il a) pu en juger pendant la campagne".

Selon Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron cité par le Monde, M. Benalla a reconnu être l'homme mis en cause.

Une suspension temporaire du 4 au 19 mai lui a été infligée, indique le quotidien et il occupe désormais un poste administratif pour la sécurité d'évènements organisés à l'Elysée.

Plusieurs responsables politiques ont rapidement demandé que M. Benalla soit démis de ses fonctions et/ou poursuivi.

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