Création d'une filière de formation de mécaniciens vélo
Deux-cent-cinquante mécaniciens vélos seront formés dans les prochains mois pour répondre à la demande de réparation dans le cadre du déconfinement, et une Académie des métiers du vélo créée, a annoncé jeudi la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne.
Cette Académie, dotée de huit millions d'euros pour la période 2020-2022, permettra de "développer des guides techniques, une plateforme web et des supports de formation, mais aussi de former des experts du vélo de tous les niveaux (mécaniciens, formateurs…)", selon un communiqué.
Dans les prochains mois, 250 nouveaux mécaniciens suivront une formation de 20 jours. "Dès l’année prochaine, cette opération permettra de former 500 mécaniciens vélos certifiés par an", selon le communiqué.
Cette Académie s'appuiera sur la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) et la formation sur l’Institut National du Cycle et du Motocycle (INCM).
"Il y a un déclic vélo pour de très nombreux Français depuis le début du déconfinement. Je souhaite continuer à nourrir ce mouvement de société", indique Elisabeth Borne, citée dans le communiqué.
Le gouvernement a mis en place un plan de 20 millions d'euros pour inciter les Français à utiliser leurs vélos et éviter que les usagers des transports en commun se déportent massivement sur la voiture, par crainte du coronavirus, ce qui entraînerait l'engorgement des agglomérations et renforcerait la pollution de l'air.
Une plateforme coupdepoucevelo.fr permet de trouver des réparateurs agréés et de bénéficier d'un bon de 50 euros. Après trois jours de fonctionnement, 3.200 réparateurs sont inscrits et "plusieurs milliers de vélos ont d’ores et déjà été réparés", selon le communiqué.
Selon un sondage CSA, 23% des utilisateurs des transports en commun penser alterner avec d'autres modes de transport, dont 37% pour le vélo, contre 70% pour la voiture et 49% pour la marche.
De nombreuses villes en France ont mis en place des pistes cyclables provisoires pour la sortie du confinement. Les entreprises peuvent verser un "forfait mobilités durables" jusqu'à 400 euros par an pour les salariés utilisant le vélo et le covoiturage.
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