Disparues de Perpignan : ouverture du procès de Jacques Rançon

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Par AFP - Perpignan
Publié le 05 mars 2018 - 15:47
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Jacques Rançon comparaît devant la cour d'assises des Pyrénées-Orientales à Perpignan, le 5 mars 2018
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© RAYMOND ROIG / AFP
Jacques Rançon comparaît devant la cour d'assises des Pyrénées-Orientales à Perpignan, le 5 mars 2018
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Le procès de Jacques Rançon, accusé d'avoir violé, tué et atrocement mutilé deux femmes, mais aussi tenté d'en violer deux autres laissées pour mortes en 1997 et 1998, s'est ouvert lundi après-midi devant la cour d'assises des Pyrénées-Orientales à Perpignan.

Celui que les policiers avaient surnommé "le tueur de la gare de Perpignan", bientôt 58 ans, veste grise sur t-shirt orange fluo, s'est installé au milieu du banc des accusés avec trois policiers derrière lui.

Quatre hommes et deux femmes ont été tirés au sort pour être les jurés principaux de ce procès dont le verdict est attendu le 26 mars.

Quatre jurés supplémentaires, 2 hommes et 2 femmes, ont également été tirés au sort.

Avant l'ouverture de l'audience, Rançon avait demandé à ne pas être photographié ou filmé en gros plan mais il avait accepté les images sous formes de balayage effectuées par les nombreux journalistes présents pour ce procès épilogue d'une affaire qui avait provoqué une véritable psychose dans la cité catalane dans les années 1990.

A l'entame des débats, Rançon a décliné clairement son identité. Il s'est ensuite assis, le regard perdu dans le vide.

Originaire de Picardie, cet ancien cariste-magasinier, dont la première agression sexuelle date de plus de quarante ans, encourt la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.

Cet homme au lourd passé judiciaire pourrait aussi se voir infliger une période de rétention de sûreté en fin de peine, car il était en état de récidive légale. Rançon avait été condamné en 1994 pour viol aggravé, et avait été incarcéré à Amiens avant d'arriver à Perpignan.

Il avait été identifié et interpellé dans ce dossier qu'en 2014 grâce à un nouveau logiciel sur le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG).

A l'origine, de nouvelles analyses en 2012 et 2013 sur des traces d'ADN retrouvés sur la chaussure droite d'une des victimes qui avaient permis de mettre en exergue un profil partiel.

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