Enfant mort dans un ascenseur à Argenteuil : l'enquête confiée à un juge d'instruction

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Par AFP - Pontoise
Publié le 10 juin 2018 - 12:56
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Un petit garçon de cinq ans est mort vendredi dans un accident d'ascenseur dans un centre commercial à Argenteuil (Val-d'Oise)
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© LOIC VENANCE / AFP
L'enquête sur la mort d'un petit garçon de cinq ans dans la chute d'un ascenseur dans un centre commercial à Argenteuil (Val-d'Oise) a été confiée dimanche à un juge d'instruction.
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L'enquête sur la mort d'un petit garçon de cinq ans dans la chute d'un ascenseur dans un centre commercial à Argenteuil (Val-d'Oise) a été confiée dimanche à un juge d'instruction, a indiqué à l'AFP le parquet de Pontoise.

Une information judiciaire a été ouverte "contre X pour homicide involontaire", "afin qu'un juge d'instruction poursuive les investigations et désigne le plus rapidement possible un expert judiciaire", a précisé le parquet.

L'enfant est mort vendredi peu avant 19H00 dans le centre commercial Côté Seine. Les circonstances de l'accident restent à préciser, mais, selon les premiers éléments, un brusque décrochage de la cabine a eu lieu alors que l'enfant commençait à sortir de l'ascenseur, arrivé au premier étage. Il s'est retrouvé coincé et le haut de la cabine, qui poursuivait sa chute, a heurté sa tête. Il est mort sur place. Des membres de sa famille qui se trouvaient dans la cabine ont assisté, impuissants, au drame.

Plusieurs clients du magasin, très choqués, ont eux aussi vu la scène, qui se déroulait à une heure de grande affluence. Un millier de personnes ont été évacuées du centre commercial et une cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) mise en place. Le centre est resté fermé tout le week-end.

La dernière visite de contrôle de l'ascenseur a eu lieu le 2 mai 2018, sans "révéler de défaut qui pourrait expliquer à ce stade les origines de l'accident", a déclaré à l'AFP Guillaume Boisseau, porte-parole de Schindler France, chargé de la maintenance de l'appareil. L'ascenseur fonctionnait avec un système hydraulique, a-t-il précisé.

Comme pour chaque visite de maintenance, ce sont "des salariés du groupe" qui ont contrôlé l'ascenseur et non une entreprise sous-traitante, a ajouté le porte-parole. Les maintenances d'ascenseur ont lieu toutes les six semaines, selon la réglementation en vigueur en France.

Depuis une quinzaine d'années, au moins 18 accidents mortels d'ascenseurs ont été recensés en France. Dans la plupart des cas, les victimes sont des enfants, des adolescents ou des ouvriers. L'un des derniers drames en date a eu lieu en 2015 au Val-Fourré. Dans ce quartier populaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines), un garçon de sept ans était mort, le cou coincé par sa trottinette dans une cabine d'ascenseur de son immeuble.

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