Guet-apens contre la police à Sevran : 7 jeunes écroués
Sept jeunes hommes, dont trois mineurs, soupçonnés d'avoir participé en juillet à un guet-apens à Sevran (Seine-Saint-Denis) au cours duquel un policier avait été roué de coups, ont été mis en examen et écroués, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Bobigny.
Neuf personnes étaient en garde à vue depuis leur interpellation mardi dans plusieurs communes du département. Sept d'entre elles ont été présentées à un juge vendredi.
Les prévenus ont été mis en examen et écroués pour "tentative de meurtre en bande organisée", "association de malfaiteurs" et "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Parmi eux, figure un jeune homme de 18 ans, qui avait porté plainte auprès de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après avoir été blessé par balle par le policier lorsque celui-ci avait tiré pour tenter de faire fuir ses agresseurs.
Ce motard d'une compagnie de sécurité et d'intervention (CSI) avait fait feu à huit reprises pour se dégager dans la nuit du 14 au 15 juillet.
A l'époque, le parquet de Bobigny avait rapporté que le policier blessé avait été appelé en renfort vers 00H30, avec cinq autres motards. Un équipage du commissariat de Sevran venait d'essuyer des jets de projectiles lors d'une intervention sur un feu de containers "volontairement déclenché".
A leur arrivée, les six policiers de la CSI avaient à leur tour été pris à partie par une "cinquantaine d'individus", "armés de barres de fer, de blocs de pierre et de bouteilles en verre".
Cinq d'entre eux avaient pu s'échapper. Revenant sur les lieux peu après, ils avaient trouvé leur collègue au sol, "le visage en sang, le casque cassé et la visière arrachée". Un jeune homme avait été découvert à quelques pas de distance, une blessure par balle au ventre.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.