Incendie de Schiltigheim : le second suspect a reconnu sa "participation active"

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Par AFP - Strasbourg
Publié le 04 septembre 2019 - 11:25
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Le second suspect interpellé mardi quelques heures après l'incendie de Schiltigheim qui a fait un mort -un enfant de 11 ans- et onze blessés a "reconnu sa participation active aux faits" au cours de sa garde à vue, a confirmé mercredi le parquet de Strasbourg dans un communiqué.

Le jeune homme de 22 ans "n'a pas donné d'explications précises sur les motivations de son geste" mais "en l'état de l'enquête, il n'existe aucun élément en faveur d'un acte à caractère raciste", a ajouté le parquet.

Sa garde à vue au commissariat de police de Strasbourg, entamée mardi, a été prolongée mercredi matin, toujours selon le parquet qui précise que le jeune homme "a fait l'objet d'un examen psychiatrique" dont les conclusions n'avaient pas encore été rendues mercredi en fin de matinée.

Selon une source proche du dossier, ce deuxième suspect, déjà condamné dans le passé pour des dégradations volontaires par incendie, a été identifié grâce à la vidéosurveillance.

La garde à vue d'un premier suspect, âgé de 23 ans, interpellé dans la nuit à proximité du lieu de l'incendie, avait été rapidement levée, ce jeune homme ayant été "totalement mis hors de cause", selon le parquet de Strasbourg.

Arrivés vers place peu avant 04H00 du matin mardi, les pompiers avaient été confrontés à un incendie "très virulent" qui a embrasé l'immeuble, une maison alsacienne rénovée, abritant des logements sociaux sur deux étages, dans le centre historique de Schiltigheim.

Le corps du jeune garçon de 11 ans a été retrouvé au premier étage du bâtiment, d'autres membres de sa familles étant parvenus "à échapper aux flammes en sautant par les fenêtres", selon le parquet.

Selon la maire de Schiltigheim, Danielle Dambach, la plupart des victimes de l'incendie, dont l'enfant décédé, étaient membres d'une famille nombreuse "d'origine centrafricaine", résidant "depuis fort longtemps" dans sa commune, au moins 15 ans.

Une cellule de soutien psychologique a été déployée à la mairie, où une centaine de personnes ont été prises en charge mardi.

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