Kohler devant les sénateurs : "pas de police parallèle à l'Elysée"
"Il n'existe pas de police parallèle à l'Elysée", a assuré le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler devant la Commission des lois du Sénat enquêtant sur l'affaire Benalla.
"Compte tenu de l'audition du directeur de cabinet Patrick Strzoda hier (mercredi) devant vous, et devant les députés de celles du commandant militaire du Palais de l'Elysée, le général Bio-Farina, et du chef du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République), le Colonel Lavergne, je pense, j'espère que vous avez été rassurés sur le fait qu'il n'existe pas à l'Elysée de police parallèle, que nous n'employons pas de vigiles privés pour protéger le chef de l'Etat, et que M. Benalla n'a jamais été en charge de la protection de la présidence de la République", a affirmé M. Kohler dans son propos liminaire.
Pour le principal collaborateur d'Emmanuel Macron, la "suspension de quinze jours avec retenue de salaire" infligée à Alexandre Benalla pour ses agissements lors du 1er Mai à Paris "apparaît proportionnée".
Le président Emmanuel Macron, qui a pris la parole après des jours de silence, est à l'offensive dans l'affaire Benalla, sous une pression encore accrue mercredi par de nouvelles passes d'armes au Parlement et une perquisition au palais de l'Elysée.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.