La reine de Norvège et Brigitte Macron à Rouen pour célébrer la coopération franco-norvégienne
La reine Sonja de Norvège et Brigitte Macron ont célébré lundi à Rouen le centenaire de la section norvégienne du lycée Pierre-Corneille en présence d'une large assistance, a constaté un correspondant de l’AFP.
"Aujourd’hui, ce sont 24 élèves norvégiens qui sont scolarisés tous les ans à Rouen et plus d’une centaine intégrés chaque année au système éducatif français", s’est félicitée la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal, rappelant "le rôle singulier que cette section joue dans l'histoire des relations franco-norvégiennes".
Ce dispositif de coopération a été lancé en septembre 1918. Depuis cette date, il a permis d’accueillir 725 élèves et 40 professeurs norvégiens, selon les chiffres fournis par le rectorat de Rouen.
"C’est le premier lycée français à avoir accueilli des élèves norvégiens", a en outre insisté Frédérique Vidal devant Iselin Nybo, son homologue norvégienne.
Interrogées à leur sortie du lycée, Brigitte Macron et la reine de Norvège n’ont pas souhaité répondre aux questions des journalistes. Auparavant, la reine de Norvège avait dévoilé une statue offerte par son pays au lycée Pierre-Corneille, allant également à la rencontre d’élèves norvégiens en compagnie de Brigitte Macron.
Soulignant que la section norvégienne de Rouen avait été "précurseur" de la mobilité internationale désormais consacrée "par le processus de Bologne et le programme Erasmus", Frédérique Vidal a appelé "à voir plus grand, viser plus haut en aidant toujours davantage de jeunes à concrétiser leur envie d’ailleurs".
Cette rencontre a donné lieu à la signature, par les deux ministres de l’Enseignement supérieur, d’un accord-cadre de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de l’innovation, de l’industrie et de la culture. Un accord spécifique entre le centre national d’études spatiales (CNES) et le Norwegian Space Centre (NSC) a également été paraphé.
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