Le grave accident sur l'A7 dû à la casse du turbo qui a provoqué l'incendie du moteur

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Par AFP - Lyon
Publié le 22 juillet 2020 - 15:27
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Les secours sur les lieux de l'accident, sur l'autoroute A7 près d'Albon, dans la Drôme, le 20 juillet 2020
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© Olivier CHASSIGNOLE / AFP
Les secours sur les lieux de l'accident, sur l'autoroute A7 près d'Albon, dans la Drôme, le 20 juillet 2020
© Olivier CHASSIGNOLE / AFP

L'accident de voiture qui a coûté la vie à cinq enfants lundi soir sur l'A7 dans la Drôme a été causé par la casse du turbo du véhicule, provoquant un emballement du moteur puis son embrasement, a rapporté mercredi le parquet.

"Dans son pré-rapport, l'expert judiciaire en mécanique a conclu à la casse du turbo, qui a provoqué un emballement puis l'incendie du moteur et même peut-être de l'habitacle", a indiqué à l'AFP le procureur de Valence Alex Perrin, confirmant une information de BFM TV.

"Le conducteur se trouvait alors dans la quasi-impossibilité d'arrêter le moteur, car la panne neutralise tous les systèmes d’assistance du freinage, d’où une sensation d'un freinage qui ne fonctionne pas" évoquée par le conducteur avant qu'il ne perde connaissance.

De son côté, l'Escadron départemental de la sécurité routière (EDSR) Isère - à qui l'enquête a été confiée - a précisé à l'AFP que le véhicule datait de 2005.

L'accident de lundi soir a frappé neuf membres d'une famille originaire de Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, et de région parisienne, à bord d'un monospace qui a pris feu avant d'effectuer une sortie de route puis plusieurs tonneaux dans un champ à hauteur de la commune d'Albon.

Outre les cinq enfants âgés de 3 à 14 ans qui ont trouvé la mort, quatre autres membres de la famille, dont un enfant de 7 ans et deux adultes au pronostic vital engagé, sont actuellement pris en charge dans des centres hospitaliers à Lyon.

Un contrôle technique aurait dû être effectué en mai dernier, mais suite au confinement, l’Etat a accordé une modification des délais rendant ce contrôle obligatoire à l'automne. "Il n’y a donc pas de sujet sur le contrôle technique, aucune infraction là-dessus", a précisé l'EDSR.

"L'analyse de l'expertise conclut a l'absence totale de faute humaine et à une avarie matérielle. Le constructeur Renault devra répondre de cette avarie dès lors qu'il y aura ouverture d'une information judiciaire, et s'il faut se constituer partie civile contre Renault, on le fera", a indiqué à l'AFP l'avocat de la famille Nicolas Cellupica.

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