Le Val-de-Marne bannit "symboliquement" le glyphosate de son territoire

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Par AFP - Créteil
Publié le 10 septembre 2019 - 15:03
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Le président PCF du Val-de-Marne Christian Favier a annoncé mardi avoir pris un arrêté bannissant l'usage de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate, affirmant être le premier départemen
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Le président PCF du Val-de-Marne Christian Favier a annoncé mardi avoir pris un arrêté bannissant l'usage de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate, affirmant être l
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Le président PCF du Val-de-Marne Christian Favier a annoncé mardi avoir pris un arrêté bannissant l'usage de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate, affirmant être le premier département à le faire.

"Au nom du principe de précaution et en solidarité avec les associations et ces maires engagés, j’ai signé un arrêté interdisant l’usage de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate ou des perturbateurs endocriniens sur tout le territoire val-de-marnais", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Cet arrêté est "symbolique", précise auprès de l'AFP l'entourage du président qui estime qu'il sera "très certainement retoqué par la justice administrative".

"L'idée est de "soutenir les maires qui ont pris des arrêtés et alerter les esprits" sur la dangerosité de ces produits", poursuit cette source.

"La société évolue, il y a une prise de conscience des habitants sur le problème que posent ces produits. Nous espérons avec cet arrêté donner une impulsion à d'autres départements", ajoute-t-elle.

Si le département reconnaît être un territoire "urbain", il estime que les pesticides sont aussi utilisés sur les autoroutes et plus exclusivement sur les terres agricoles.

Cette initiative fait suite aux arrêtés pris par plusieurs maires de France.

Pionnière, la ville de Langouët (Ille-et-Vilaine) avait pris le 18 mai un arrêté interdisant l'utilisation de produits phytopharmaceutiques "à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel".

Ce texte a depuis été suspendu mardi par le tribunal administratif de Rennes, saisi par la préfète d'Ille-et-Vilaine.

Depuis, l'initiative a fait des émules un peu partout en France. Comme à Aubenas-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) ou Pierrelaye (Val d'Oise).

Dans le Val-de-Marne, plusieurs villes ont aussi franchi le pas. C'est le cas des villes de Cachan et d'Arcueil.

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