Lille : plus d'un millier de personnes se rassemblent contre l'antisémitisme

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Par AFP - Lille
Publié le 19 février 2019 - 22:46
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Rassemblement contre l'antisémitisme, le 19 février 2019 à Lille
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© FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Rassemblement contre l'antisémitisme, le 19 février 2019 à Lille
© FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Plus d'un millier de personnes se sont rassemblées mardi soir à Lille pour "dire non" à l'antisémitisme, à l'instar de la maire socialiste de Lille Martine Aubry et du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR), a constaté une journaliste de l'AFP.

La sénatrice UDI du Nord Valérie Létard était également présente.

Prenant la parole face à la foule, le délégué régional de la Ligue des droits de l'homme Alain Vantroys a rendu hommage aux "victimes de l'antisémitisme", citant notamment "l'assassinat ignoble d'Ilan Halimi", jeune juif torturé à mort par le "gang des barbares" en 2006, la mémoire de Mireille Knoll, octogénaire tuée à Paris en 2018, ou encore celle des victimes de l'Hypercacher en 2015.

Face au "déversement régulier des propos anonymes sur les réseaux sociaux", alors que "les slogans d'extrême droite réapparaissent sur les murs" de nos villes et dans des manifestations, "nous demandons aux pouvoirs publics et aux citoyens de ne pas baisser la garde", de "mobiliser des moyens" et de "s'opposer aux idéologies de division", a-t-il dit.

Les participants ont ensuite respecté une minute de silence, largement applaudie par la foule.

"On est heureux de se retrouver côte à côte", au delà des partis politiques, pour dénoncer "les actes ignobles, abjects, insupportables" observés ces derniers mois, à déclaré Mme Aubry devant des journalistes, déplorant "les insultes, les graffitis, les profanations".

"Il faut dire non, non, non à l’antisémitisme ! (...) Je me sens extrêmement malade que la France en soit là, car ça veut dire que notre pays va très mal", a-t-elle ajouté.

Au milieu de la foule très calme, des drapeaux de La France insoumise, des jeunesses communistes, de la Ligue des droits de l’homme ou encore du Parti communiste étaient notamment visibles.

"Gilets jaunes contre l'antisémitisme", clamait une pancarte, près d'une vingtaine de personnes vêtues de leur gilet.

"On nous traite depuis des mois de racistes, de xénophobes, d'antisémites… Je suis venu rappeler que ce mouvement est non violent, pacifiste, démocratique, qu'on cherche à mettre en avant l'humain, pas à s'opposer les uns les autres" et "qu'il ne faut pas nous confondre avec quelques énergumènes!", a déclaré à l'AFP Fabrice, "gilet jaune" et enseignant de 59 ans.

"Le monde est beau, parce qu'il est varié, stop à toute forme de discriminations", "Nous pensons aussi aux noirs, aux maghrébins, aux SDF, aux réfugiés", pouvait-on lire sur d'autres pancartes.

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