L'Otan "sort beaucoup plus fort" de son sommet pour Macron

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Par AFP - Bruxelles
Publié le 12 juillet 2018 - 15:35
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Le président français Emmanuel Macron le second jour du sommet de l'OTAN à Bruxelles, le 12 juillet 2018
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© LUDOVIC MARIN / POOL/AFP
Le président français Emmanuel Macron le second jour du sommet de l'OTAN à Bruxelles, le 12 juillet 2018
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Le président français Emmanuel Macron a estimé jeudi que l'Otan sortait "beaucoup plus fort" de son sommet de deux jours, notamment parce que Donald Trump a "réaffirmé son engagement (...) d'avoir un Otan fort".

Au cours d'une conférence de presse à l'issue du sommet à Bruxelles, il a par ailleurs affirmé que jamais M. Trump n'avait dit, au cours des réunions, "que les Etats-Unis pouvaient se retirer de l'Otan", contrairement à des rumeurs ayant couru dans la matinée.

"Le président Trump sait que les Etats-Unis ont su trouver l'Otan dans les moments clés de son histoire (...) Je pense que l'Otan est une bonne chose pour les Etats-Unis", a ajouté le président français, soulignant que ce pays était "un très grand partenaire, un très grand allié pour nous".

"Comme dans tous les sommets, parfois les coursives, les commentaires et les tweets prennent plus d'importance que ce qui est négocié, dit ou endossé par les chefs d'Etat", a regretté Emmanuel Macron. "Je ne crois qu'une chose: le communiqué que nous avons agréé, la stratégie que nous défendons et le sérieux que nous portons, parce que c'est la sécurité de nos peuples dont nous parlons", a-t-il ajouté.

Pour lui, "le communiqué est clair: il réaffirme les engagements du 2% (de dépenses de défense dans le PIB) pour 2024". La part européenne dans le budget de l'Otan "ré-augmente depuis 2014-2015 et la part américaine diminue, ce qui est conforme à l'idée d'un meilleur partage. La France est sur la trajectoire annoncée avec 1,81% cette année et avec des augmentations chaque année", a-t-il souligné.

Interrogé sur les vives critiques de M. Trump vis-à-vis de l'Allemagne, M. Macron a réaffirmé que Paris et Berlin avaient "destin lié" et que l'Allemagne était "un partenaire indispensable" de la France.

Le président américain n'a eu de cesse de réclamer aux Européens, et à l'Allemagne en particulier, d'accroître leurs dépenses militaires afin de respecter leur engagement de les porter à 2% de leur PIB.

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