Manifestante écrasée en Savoie : la conductrice mise en examen

Auteur:
 
Par AFP - Chambéry
Publié le 18 novembre 2018 - 16:41
Image
La conductrice qui a écrasé le 17 novembre 2018 une manifestante en "gilet jaune" au Pont-de-Beauvoisin en Savoie a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire
Crédits
© ROMAIN LAFABREGUE / AFP
La conductrice qui a écrasé le 17 novembre 2018 une manifestante en "gilet jaune" au Pont-de-Beauvoisin en Savoie a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire
© ROMAIN LAFABREGUE / AFP

La conductrice qui a écrasé samedi matin une manifestante en "gilet jaune" au Pont-de-Beauvoisin en Savoie a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, a-t-on appris auprès du parquet de Chambéry dimanche.

Elle est poursuivie "pour violences volontaires avec arme par destination (en l'espèce la voiture, ndlr) ayant entraîné la mort sans intention de la donner", détaille le parquet.

Sa garde à vue a été levée dimanche matin et elle a été placée sous contrôle judiciaire. Les enfants de la victime seront avisés par le juge d'instruction saisi de leur possibilité de se constituer parties civiles s'ils le souhaitent, ajoute-t-il.

La mobilisation de près de 290.000 "gilets jaunes" samedi partout en France a été entachée par le décès samedi matin d'une manifestante de 63 ans percutée par une conductrice prise de panique, sur une manifestation réunissant alors une quarantaine de personnes et qui n'avait pas été déclarée en préfecture.

Au volant de son 4x4, elle a été prise dans un barrage alors qu'elle devait emmener sa fille chez le médecin. "Des personnes ont tapé sur sa voiture; elle a paniqué et a accéléré", avait expliqué samedi le préfet de Savoie.

Une jeune femme se présentant comme la fille de la victime, qui manifestait elle dans le Vaucluse, a multiplié les interviews à la presse samedi.

D'abord interrogée par Le Dauphiné Libéré, elle expliquait qu'elle resterait avec les "gilets jaunes" malgré le drame: "être là ou seule à la maison à regarder les infos, je préfère être là".

Plus tard, elle précisait à BFMTV que "tant que je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé, je ne peux en vouloir à personne pour l'instant. Laisser parler la colère, c'est pas une solution".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.