Mort de trois adolescents dans une explosion en 2015 : la justice ouvre une information judiciaire

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Par AFP - Clermont-Ferrand
Publié le 14 août 2019 - 12:32
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Des fleurs déposées en hommage aux trois adolescents tués par l'explosion, le 14 juin 2015 à Bas-en-Basset, dans le centre de la France
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© ROMAIN LAFABREGUE / AFP/Archives
Des fleurs déposées en hommage aux trois adolescents tués par l'explosion, le 14 juin 2015 à Bas-en-Basset, dans le centre de la France
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Une information judiciaire pour "homicides involontaires" a été ouverte après la mort de trois adolescents tués en 2015 dans l'explosion de produits chimiques à Bas-en-Basset (Haute-Loire), alors que la justice avait initialement classé l'affaire, a indiqué mercredi l'avocat des familles.

"A la suite de la plainte avec constitution de partie civile que nous avons déposée en avril, un juge d'instruction a été saisi et une information judiciaire a été ouverte", a expliqué Gilles-Jean Portejoie, confirmant une information de France 3.

"Les familles sont satisfaites. Elles veulent connaître la vérité et demandent que la justice se donne les moyens de découvrir cette vérité. Elles ne sont pas satisfaites de ce qui a été fait jusqu'à présent", a-t-il ajouté.

"Une nouvelle instruction est bien ouverte sur plainte avec constitution de partie civile", a confirmé à l'AFP le procureur de la République du Puy-en-Velay, Nicolas Rigot-Muller. Mais il a assuré ne pas "avoir connaissance de faits nouveaux qui établiraient l'existence d'une faute ou l'implication d'un tiers".

"Je comprends l'insatisfaction ressentie par la famille et les proches des victimes, puisque des zones d'ombre subsistent sur le déroulement des faits". Toutefois "en l'absence d'éléments permettant d'impliquer un tiers dans la survenance de l'explosion, j'avais procédé à un classement sans suite de la procédure", a-t-il rappelé.

Le 13 juin 2015, trois adolescents de 14 à 16 ans avaient été tués dans une explosion de produits chimiques, alors qu'ils jouaient dans une maison abandonnée. Un quatrième, grièvement blessé, avait survécu.

L'unique survivant avait remis en cause la thèse des enquêteurs selon laquelle la bande d'amis préparait des fumigènes et des explosifs pour jouer à l'airsoft, un jeu de simulation de combat cousin du paintball.

Selon lui, les quatre adolescents auraient découvert sur les lieux un sac contenant des produits chimiques. Deux de ses camarades s'en seraient alors approchés et l'explosion serait survenue à ce moment-là.

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