Ordonnances : pour Martinez, une 5e manifestation n'est "pas exclue"

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Par AFP
Publié le 20 novembre 2017 - 10:45
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Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez à Paris, le 16 novembre 2017
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© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP/Archives
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez à Paris, le 16 novembre 2017
© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP/Archives

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a déclaré lundi que le principe d'une cinquième journée de protestation contre les ordonnances réformant le Code du travail n'était "pas exclu", la "bataille" syndicale n'étant selon lui "pas terminée".

"On ne s'interdit rien", a insisté le leader de la CGT, interrogé sur CNEWS sur l'éventualité d'une cinquième manifestation alors que la ratification des ordonnances sera débattue à l'Assemblée à partir de mardi.

"On en discute (...) pour l'instant ce n'est pas décidé mais ce n'est pas exclu", a souligné M. Martinez.

La dernière mobilisation jeudi contre la "politique libérale" du gouvernement a rassemblé "plus de monde que la fois précédente", mais "tant que les ordonnances (en vigueur depuis septembre, ndlr) sont là, ce n'est pas une victoire", a estimé le cégétiste.

"Il faut conjuguer les débats dans les entreprises avec la possibilité de se rassembler", a-t-il plaidé. "Il y a encore beaucoup de choses à faire", a-t-il ajouté, citant notamment le "respect de la hiérarchie des normes".

"Quand il n'y a pas d'unité syndicale, c'est toujours plus difficile", a admis M. Martinez, répondant à des propos du chef de file de la France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, selon qui la "résistance" contre les réformes d'Emmanuel Macron a "beaucoup pâti de la division syndicale".

"En même temps, je ne pense pas que la bataille, comme il dit, soit terminée", a ajouté le syndicaliste.

"Nous sommes indépendants et sous la tutelle de personne", a par ailleurs insisté M. Martinez, commentant la "stratégie" des syndicats par rapport à celle, "politique", de Jean-Luc Mélenchon.

Jeudi, 80.000 participants ont battu le pavé partout en France (source police) près de trois fois moins que lors de la première journée de contestation le 12 septembre (223.000, 500.000 selon la CGT).

La CGT et FO avaient organisé ensemble cette journée, une première depuis le quinquennat, aux côtés de la FSU, Solidaires, et d'organisations de jeunesse (Unef, UNL, FIDL).

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