Paris : 101 personnes interpellées dans un lycée occupé après la manifestation

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 22 mai 2018 - 23:38
Mis à jour le 23 mai 2018 - 01:16
Image
Un manifestant blessé lors des manifestations de la fonction publique à Paris, le 22 may 2018
Crédits
© Zakaria ABDELKAFI / AFP
Un manifestant blessé lors des manifestations de la fonction publique à Paris, le 22 may 2018
© Zakaria ABDELKAFI / AFP

Près de 130 personnes ont été interpellées mardi, dont 101 dans un lycée occupé à Paris, après une nouvelle journée de manifestation des fonctionnaires émaillée de brèves violences, a-t-on appris auprès de la Préfecture de police.

Au total, 24 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation, et 101 autres ont été arrêtées dans le lycée Arago (XIIe arrondissement) dans "un premier temps pour contrôle d'identité", a précisé la préfecture. Après dispersion du cortège, plusieurs dizaines de personnes avaient pénétré dans cet établissement, avant d'en être évacuées par les forces de l'ordre.

Abribus détruits, vitrines de magasins brisées, tags et jets de projectiles en direction des forces de l'ordre: la manifestation, qui a rassemblé 15.000 personnes mardi à Paris selon la police, a été émaillée de violences et de brèves échauffourées.

Face aux jets de projectiles provenant d'un "groupe de 200 individus cagoulés et violents", selon un communiqué de la Préfecture de police (PP), les policiers ont répliqué en faisant usage d'un canon à eau et de gaz lacrymogène, selon la même source.

Selon un bilan de la PP, "8 personnes dont 2 membres des forces de l'ordre ont été blessées légèrement lors de la manifestation".

Dans une rare unité syndicale, les fonctionnaires manifestaient mardi pour défendre leur statut et s'opposer à la réforme du gouvernement, lors de leur troisième journée de mobilisation depuis l'élection d'Emmanuel Macron qu'ils accusent de les "attaquer".

Le défilé du 1er-Mai à Paris avait été marqué cette année par de nombreux incidents (abribus saccagés, voitures brûlées, panneaux publicitaires et vitres de restaurants brisées) et des heurts attribués par les autorités à quelque 1.200 militants de l'ultragauche estampillés "black blocs".

Au cours de cette manifestation, 283 personnes avaient été arrêtées dont 102 placées en garde à vue, et quatre personnes, dont un CRS, avaient été très légèrement blessées, selon le bilan officiel.

Sept personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.