"Petit marquis" : Alexandre Benalla présente ses excuses au Sénat

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 19 septembre 2018 - 10:58
Image
Former Elysee senior security officer Alexandre Benalla raises his hand as he takes the oath before a Senate committee in Paris on September 19, 2018.The disgraced former bodyguard at the centre of th
Crédits
© Alain JOCARD / AFP
L'ex-collaborateur du chef de l'État, Alexandre Benalla prête serment au début de son audition par la commission d'enquête sénatoriale le 19 septembre.
© Alain JOCARD / AFP

Alexandre Benalla a "présenté ses excuses" au président de la commission d'enquête du Sénat, Philippe Bas, qu'il avait qualifié la semaine dernière de "petit marquis", lors de l'ouverture de la séance de son audition, mercredi matin.

"J'ai un profond regret pour le propos que j'ai pu avoir à votre encontre, M. le président", a indiqué l'ex-collaborateur de l'Élysée, devant les parlementaires de la commission. "Je voulais vous assurer de mon respect total, et vous présente mes excuses", a-t-il ajouté à Philippe Bas qui a pris "acte" de cette déclaration.

"Nous n'avons pas à tenir compte des propos qui ont été tenus hors de notre enceinte", avait déclaré M. Bas quelques minutes plus tôt à l'ouverture de l'audience.

L'audition par la commission d'enquête sénatoriale d'Alexandre Benalla, principal protagoniste de l'affaire qui a empoisonné l'été d'Emmanuel Macron, a commencé vers 08h50 avec vingt minutes de retard.

L'ex-collaborateur du chef de l'État, mis en examen pour avoir malmené des manifestants en marge des défilés parisiens du 1er mai, avait dans un premier temps menacé de ne pas répondre à la convocation des sénateurs. Il s'était ravisé la semaine dernière pour ne pas s'exposer à des poursuites judiciaires, mais s'en était pris dans la presse à Philippe Bas, le président LR de la commission, qualifié de "petit marquis".

"Je tenais, parce que je sais qu'un certain nombre d'entre vous ont été vexés, ont été choqués, par les propos qui ont été les miens, à préciser le contexte", a entamé le jeune homme de 27 ans, invité à prendre la parole dès l'ouverture de la séance.

"J'ai ressenti à un moment un acharnement médiatique, un acharnement politique, et j'ai eu l'impression qu'un certain nombre de personnes ont pu se servir des institutions de notre pays à des fins politiques et médiatiques", a expliqué M. Benalla, costume sombre et chemise blanche.

"J'ai toujours défendu les institutions, j'ai toujours respecté les institutions, j'ai un profond respect pour le Sénat, les sénateurs", a-t-il martelé, en précisant que son propos "était celui d'avoir eu l'impression d'être instrumentalisé à des fins politiques".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.