Pimkie : signature d'un "accord de méthode" sur un plan de départs volontaires

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Par AFP - Lille
Publié le 10 janvier 2018 - 20:08
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Un bâtiment de la marque Pimkie, à Villeneuve-d'Ascq dans le Nord, le 8 janvier 2018
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© DENIS CHARLET / AFP/Archives
Un bâtiment de la marque Pimkie, à Villeneuve-d'Ascq dans le Nord, le 8 janvier 2018
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La direction et deux syndicats de Pimkie, FO et la CFE-CGC, ont signé mercredi un accord de méthode en vue de négocier un plan de départs volontaires, au lendemain de l'échec des pourparlers sur un projet de ruptures conventionnelles collectives, a-t-on appris de sources concordantes.

Cet accord, annoncé par la direction, doit permettre "de poursuivre les négociations des mesures sociales d'accompagnement du projet de transformation de Pimkie", avait indiqué un communiqué de la direction mardi soir. D'après la CFDT et la CGT, dix réunions se tiendront du 23 janvier au 21 février.

L'entreprise, appartenant à la galaxie Mulliez, avait présenté lundi en Comité central d'entreprise (CCE) un projet de 208 suppressions de postes, via des ruptures conventionnelles collectives (RCC). La direction avait dû y renoncer, devant l'opposition des syndicats majoritaires (CGT, FO, CFDT).

La CGT et la CFDT ont refusé de signer l'accord de méthode. "On a un gros souci: contrairement à ce qui se passe avec un plan de sauvegarde de l'emploi, il n'y a pas de possibilité pour le CCE de désigner un expert, notamment pour se pencher sur les motifs économiques" des suppressions d'emploi, a déclaré à l'AFP la secrétaire du CCE Valérie Pringuez (CGT). Si bien qu'on aura in fine "un accord de type RCC portant le nom de PSE", a-t-elle affirmé, dépitée.

A en croire Marie-Annick Merceur, déléguée CFDT, "les premiers licenciements devraient commencer à se faire dans les trois mois après la fin de la négociation, si accord sur le plan de départs volontaires il y a".

La direction souhaite fermer 37 magasins en trois ans, sur 321 en France, et la suppression à court terme de 83 emplois en magasins, 41 en logistique, 53 au siège international et 31 au siège pour la France, à Neuville-en-Ferrain (Nord).

Elle met en avant des résultats déficitaires depuis 2015 et un chiffre d'affaires 2017 en baisse de 10% par rapport à l'année précédente". Plusieurs syndicats contestent cette analyse.

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