Redoine Faïd : mise en examen d'un autre neveu soupçonné d'avoir participé à l'évasion

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Par AFP - Paris
Publié le 09 octobre 2018 - 16:56
Mis à jour le 10 octobre 2018 - 08:51
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Capture d'écran réalisée le 15 avril 2013 de la notice rouge publiée par Interpol sur son site internet à l'encontre de Redoine Faïd
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© - / INTERPOL/AFP/Archives
Le neveu de Redoine Faïd arrêté lundi en région parisienne a été mis en examen et écroué.
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Le neveu de Redoine Faïd arrêté lundi en région parisienne a été mis en examen et écroué, soupçonné d'avoir participé à l'évasion du braqueur multi-récidiviste le 1er juillet, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

L'homme a été mis en examen notamment pour détournement d'aéronef, évasion, enlèvement et séquestration, le tout en bande organisée, ainsi que pour transport d'armes ou engins explosifs et association de malfaiteurs, a précisé cette source.

Les gardes à vue de deux autres suspects, également arrêtés lundi, ont été levées mardi, a-t-elle indiqué un peu plus tard.

Après trois mois de traque policière, Redoine Faïd a été arrêté mercredi dernier dans un appartement à Creil (Oise) et incarcéré à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), une des prisons les plus sécurisées de France.

Au total, neuf personnes ont jusqu'à présent été interpellées en plus de Redoine Faïd : six le jour même de l'arrestation du fugitif, dont son frère et deux autres neveux --également soupçonnés d'avoir participé à l'évasion--, et trois autres lundi.

Le 1er juillet, Redoine Faïd, condamné en appel en avril à 25 ans de réclusion criminelle pour son rôle d'"organisateur" dans un braquage raté en 2010 qui avait coûté la vie à une policière municipale, s'était fait la belle en hélicoptère, aidé par un commando armé qui avait auparavant pris en otage le pilote.

"L'enquête sera encore longue", a indiqué mardi une source proche de l'enquête, assurant qu'il n'y avait "aucune garantie que tout le commando ait été neutralisé, même s'ils ont pris une claque".

L'hélicoptère s'était posé dans la cour d'honneur du centre pénitentiaire, dépourvue de filins de sécurité.

Le lendemain, la ministre de la Justice Nicole Belloubet avait reconnu, sous le feu des critiques, qu'il y avait "peut-être" eu une défaillance. L’Administration pénitentiaire s'était vu reprocher d'avoir tardé à transférer le détenu dans un établissement plus sécurisé.

Faïd s'était déjà évadé le 13 avril 2013 de la prison de Lille-Sequedin, en prenant quatre surveillants en otages. Il avait été repris six semaines plus tard en région parisienne.

Le braqueur a entamé lundi une grève de la faim pour protester contre l'incarcération de ses proches et ses conditions de détention.

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