Renault : le site de "Flins ne doit pas fermer", selon Bruno Le Maire

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Par AFP - Paris
Publié le 22 mai 2020 - 10:30
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Des employés travaillent le long de la chaîne de montage qui produit à la fois le véhicule électrique Renault Zoe et le véhicule hybride Nissan Micra, à Flins-sur-Seine, le plus grand site de producti
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© Martin BUREAU / AFP/Archives
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le 19 mai 2020 à Paris
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Le site industriel de Renault à "Flins ne doit pas fermer", a déclaré vendredi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur Europe 1, alors que le constructeur automobile doit présenter un plan d'économies de deux milliards d'euros.

"Nous attendons maintenant les propositions globales du président Jean-Dominique Senard sur son plan pour l'alliance (Renault-Nissan) et son plan pour Renault", a ajouté le ministre.

Selon le Canard enchaîné, le constructeur automobile français envisagerait de fermer quatre sites en France - Flins, Dieppe, Choisy-le-Roi et les Fonderies de Bretagne - dans le cadre d'un plan de 2 milliards d'euros d'économies qui doit être dévoilé le 29 mai. Selon une source proche du dossier, il ne s'agirait toutefois pas à Flins d'une fermeture mais de l'arrêt de la production automobile pour consacrer le site à une autre activité.

L'usine de Flins dans les Yvelines emploie 2.600 salariés et assemble les citadines Zoé (électrique) et la Micra du partenaire japonais Nissan.

"Ce qui nous paraît important, c'est de savoir quelle est la stratégie de long terme de Renault. Comment est-ce qu'ils nous garantissent que demain, les véhicules électriques seront localisés en France ?", s'est interrogé Bruno Le Maire.

"Comment est-ce qu'ils nous garantissent que demain, la France devient le premier centre de production mondial de véhicules électriques pour Renault ?", a insisté le ministre.

M. Le Maire a estimé dans une interview au Figaro que le groupe automobile français, dont l'Etat est actionnaire historique et possède 15% du capital, "joue sa survie", et précisé qu'il n'avait pas encore donné son feu vert à un prêt de cinq milliards d'euros qui doit permettre à Renault de surmonter la crise.

Le fleuron industriel français se retrouve dans une très mauvaise passe, ayant vu ses usines et son réseau commercial paralysés par la crise du coronavirus et les confinements décidés notamment en Europe, qui ont fait chuter le marché du neuf de 76,3% en avril sur le Vieux continent.

Le groupe au losange était déjà fragilisé avant cet épisode, ayant subi en 2019 sa première perte nette en dix ans.

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