Retraites complémentaires : feu vert à une hausse calée sur l'inflation jusqu'en 2022

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Par AFP - Paris
Publié le 17 mai 2019 - 14:10
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La négociation concerne la fusion des régimes de retraites complémentaires Agirc (cadres) et Arrco (
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© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Trois centrales syndicales (CFDT, CFTC, FO) vont signer avec le patronat un nouvel accord sur les retraites complémentaires de l'Agirc-Arrco garantissant une hausse au moins au niv
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Trois centrales syndicales (CFDT, CFTC, FO), représentant une majorité des salariés du privé, ont annoncé qu'elles signeraient avec le patronat un nouvel accord sur les retraites complémentaires de l'Agirc-Arrco garantissant une hausse au moins au niveau de l'inflation jusqu'en 2022.

Après la CFTC (10,9% de représentativité) et la CFDT (30,3%) en début de semaine, FO (17,9%) vient de faire pencher la balance.

Côté patronal, le Medef avait annoncé la semaine dernière, à l'issue de la dernière séance de négociation, que "les trois organisations signeront" (avec la CPME et l'U2P, NDLR).

Par conséquent, "les pensions des 12 millions de retraités affiliés à l'Agirc-Arrco seront revalorisées sur le montant de l'inflation" jusqu'en 2022, avec une "possibilité de majorer de 0,2% supplémentaires si la situation du régime le permet", a résumé la CFTC, saluant "les avancées de cet accord".

Le Medef s'est pour sa part dit "satisfait" du maintien du bonus-malus entré en vigueur cette année, même s'il a concédé "une ouverture pour l'exonération" des chômeurs en fin de droits, des invalides et des handicapés.

Pour les autres assurés, à moins d'avoir assez cotisé pour une retraite à taux plein, les pensions seront réduites de 5% ou 10% pendant trois ans.

Une règle dont "la remise à plat devra se faire au plus tard en 2021", a souligné la CFDT, regrettant "la crispation de la partie patronale" sur ce sujet.

L'enjeu dépasse le cadre de l'Agirc-Arrco, FO redoutant que cet accord serve de modèle pour la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.

"Totalement opposée" au bonus-malus, dont elle "revendique l'abandon pur et simple", la confédération rejette par avance "un dispositif même type qui pourrait voir le jour dans le cadre du projet de régime universel de retraite du gouvernement".

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