Retraites : le "jusqu'au-boutisme n'est pas une solution", selon Bruno Le Maire

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Par AFP - Paris
Publié le 14 janvier 2020 - 09:24
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Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, à Paris le 7 janvier 2020
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© ERIC PIERMONT / AFP
Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, à Paris le 7 janvier 2020
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Le "jusqu'au-boutisme" de certaines organisations syndicales contre la réforme des retraites après le retrait sous conditions de l'âge pivot "n'est pas une solution", a estimé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui a rejeté tout abandon de la réforme.

"Il y a une belle réforme des retraites" portée par le gouvernement, a assuré le ministre sur Cnews, ajoutant que les organisations qui demandent son retrait "se mettent en travers d'une réforme de justice".

Le gouvernement a fait un pas ce week-end en direction de certains syndicats, dont la CFDT, qui réclamaient le retrait de l'âge pivot du projet de réforme des retraites mais avec l'obligation pour les partenaires sociaux de trouver des solutions alternatives pour équilibrer le régime. La future conférence de financement devra rendre ses propositions d'ici fin avril, sachant que le gouvernement a exclu toute baisse de pension ou "augmentation du coût du travail".

Bruno Le Maire s'est redit favorable à des mesures qui inciteraient les Français "à travailler plus longtemps", en rappelant son opposition à des augmentations de cotisations. "La seule chose sur laquelle je suis très réservé (...) c'est sur les augmentations de cotisations, qu'elles soient salariales ou qu'elles soient patronales", a-t-il affirmé.

"Augmenter les cotisations salariales c'est retirer du pouvoir d'achat aux salariés. Augmenter les cotisations patronales c'est courir le risque d'augmenter le chômage dans notre pays et ce serait contradictoire avec la politique que nous menons (...) depuis près de 3 ans maintenant", a insisté le ministre.

Alors que le mouvement de protestation contre la réforme des retraites atteint son 41e jour, il a minimisé l'impact des grèves sur l'économie. "Je ne pense pas que ça coûtera très cher à la France", même si "cela coûte très cher à un certain nombre de commerçants", a-t-il affirmé.

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