Tuerie à la préfecture de police de Paris : le parquet national antiterroriste saisi

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Par AFP - Paris
Publié le 04 octobre 2019 - 20:03
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La Préfecture de police de Paris le 3 octobre 2019
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© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
La Préfecture de police de Paris le 3 octobre 2019
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Le parquet national antiterroriste (PNAT) s'est saisi vendredi de l'enquête sur l'attaque meurtrière à la préfecture de police qui a fait cinq morts dont l'assaillant, a-t-on appris auprès du PNAT et du parquet de Paris.

L'enquête, diligentée jusqu'alors par le parquet de Paris, a été reprise sous les qualifications d'"assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a précisé le PNAT.

Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle, la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en co-saisine, a-t-il ajouté.

Des fréquentations de Mickael H. présentées comme appartenant à la mouvance salafiste intriguent notamment les enquêteurs de la brigade criminelle, selon des sources concordantes.

Peu après l'attaque, jeudi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait indiqué que cet employé atteint de surdité "n'avait jamais présenté de difficultés comportementales" ni "le moindre signe d'alerte".

Jeudi entre 12H30 et 13H00, muni d'un couteau de cuisine, Mickaël H., un informaticien de 45 ans en poste à la PP depuis 2003 et récemment converti à l'islam, a d'abord mortellement blessé deux policiers et un agent administratif de la direction du renseignement de la PP, dans deux bureaux au premier étage du bâtiment.

Il s'en est ensuite pris, dans un escalier, à deux femmes: l'une policière, l'autre employée aux ressources humaines. La première a été mortellement blessée, la seconde conduite à l'hôpital où son état de santé n'inspirait plus d'inquiétude vendredi.

Il est ensuite descendu dans la cour. Là, un policier, en poste depuis seulement six jours, l'a sommé en vain de lâcher son couteau, avant de le blesser mortellement à la tête avec son arme de service.

Un autre fonctionnaire a été blessé et conduit à l'hôpital, sans pronostic vital engagé.

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