Une femme jugée pour des lettres anonymes de menaces à sa rivale

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Par AFP
Publié le 05 octobre 2017 - 17:59
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Le procès d'une femme de 57 ans, jugée pour avoir envoyé anonymement à sa rivale amoureuse une cinqu
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Le procès d'une femme de 57 ans, jugée pour avoir envoyé anonymement à sa rivale amoureuse une cinquantaine de courriers de menaces de mort entre 2010 et 2014, s'est ouvert jeudi a
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Le procès d'une femme de 57 ans, jugée pour avoir envoyé anonymement à sa rivale amoureuse une cinquantaine de courriers de menaces de mort entre 2010 et 2014, s'est ouvert jeudi au tribunal correctionnel des Sables-d'Olonne (Vendée).

La prévenue, qui comparaît pour "menaces de mort réitérées", a toujours nié être l'auteur des lettres. "Je n'y suis pour rien", a maintenu à la barre la quinquagénaire au carré blond coupé court, disant avoir "hâte que cette histoire se termine".

"Salie, bafouée, meurtrie" par les menaces reçues pendant quatre ans, sa rivale amoureuse avait été destinataire d'un premier courrier anonyme en janvier 2010, déposé sur le comptoir de sa parfumerie, dans une galerie commerciale du Château-d'Olonne, commune touchant les Sables.

A l'intérieur de l'enveloppe, des clichés montrent son compagnon depuis plus de vingt ans en compagnie de la prévenue, vendeuse dans une boutique située dans la même galerie commerciale.

La parfumeuse avait trouvé deux mois plus tard une nouvelle enveloppe sur le pare-brise de son véhicule, puis différents courriers de menaces de mort et d'insultes, à son travail ou à son domicile, écrits à l'aide de lettres découpées une à une dans des magazines ou des prospectus et avec pour messages: "c'est la fin", "adieu, vieille salope", "crève" ou encore "j'aurai ta mort".

Elle avait déposé une plainte avec constitution de partie civile contre X en octobre 2011, entraînant la saisine d'un juge d'instruction.

L'envoi des lettres anonymes, une cinquantaine au total, s'était poursuivi jusqu'à mi-2014, et n'avait cessé qu'après le placement en garde à vue du corbeau présumé.

"L'instruction a été très longue. Les employés de la parfumerie ont été soupçonnés, le compagnon a été soupçonné, même ma cliente l'a été", a souligné avant le procès l'avocat de la parfumeuse qui s'est constituée partie civile, Jean-Hubert Portejoie.

En l'absence de traces ADN sur les courriers, la maîtresse a été confondue par deux expertises graphologiques et par certains éléments retranscrits dans les courriers "qui n'étaient connus que d'elle" et du compagnon adultère, a affirmé Me Portejoie, évoquant une "volonté de détruire et un machiavélisme qui sortent de l'ordinaire".

"Cela fait sept ans. J'attends maintenant qu'elle dise la vérité", a déclaré sa cliente à l'AFP.

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