Brésil : une cour d'appel ordonne la libération de l'ex-président Lula

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Par AFP - Rio de Janeiro
Publié le 08 juillet 2018 - 19:35
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Un manifestant tient, le 30 mai 2018 à Sao Paulo, une pancarte "Libérez Lula",l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, incarcéré depuis début avril pour corruption
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© NELSON ALMEIDA / AFP/Archives
Un manifestant tient, le 30 mai 2018 à Sao Paulo, une pancarte "Libérez Lula",l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, incarcéré depuis début avril pour corruption
© NELSON ALMEIDA / AFP/Archives

Une cour d'appel brésilienne a ordonné dimanche à la surprise générale la libération de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, incarcéré depuis début avril pour corruption, qui pourrait sortir de prison dans les prochaines heures.

La décision judiciaire stipule que la libération doit avoir lieu "selon le regime d'urgence en la date d'aujourd'hui, en présentant cet ordre à quelconque autorité policière présente au siège de la Police Fédérale de Curitiba", où Lula est incarcéré.

Cette décision a été prise par un des juges du TRF4 de Porto Alegre, cour d'appel qui a alourdi de 9 ans et six mois à 12 ans et un mois la peine de prison de l'ex-président (2003-2010), en tête des intentions de vote pour la présidentielle d'octobre.

Le juge Rogério Favreto a décidé d'accepter une demande d'Habeas Corpus présentée vendredi par plusieurs députés du Parti des Travailleurs (PT), fondé par Lula en 1980.

Dans un document officiel émis dimanche le juge anticorruption Sergio Moro, qui a condamné Lula en première instance en juillet, a cependant affirmé que ce magistrat n'a pas la compétence d'ordonner cette libération.

"Lula libre maintenant!", pouvait-on lire sur le compte Twitter de l'icône de la gauche, avec un lien vers un article de son site titré "Le TRF4 détermine la fin de la prison illégale de Lula.

Accusé d'avoir reçu un appartement en bord de mer pour favoriser une entreprise de bâtiment pour l'obtention de marchés publics, Lula nie farouchement et se dit victime d'un complot pour l'empêcher de briguer un troisième mandat.

Malgré ce coup de théâtre, même s'il est remis en liberté, l'ex-président pourrait néanmoins voir sa candidature invalidée par le tribunal électoral.

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