"Cyberactivité malveillante" : le Kremlin dénonce des accusations "infondées"
Le Kremlin a dénoncé mardi des accusations "infondées", après une mise en garde la veille par les Etats-Unis et le Royaume-Uni concernant une "cyberactivité malveillante" présumée de l'Etat russe visant des administrations et des infrastructures cruciales.
"Nous ne savons pas sur quoi se basent ces nouvelles accusations", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Ni nos collègues américains, ni nos collègues britanniques ne se donnent la peine de chercher des arguments quelconques, même faibles" pour appuyer ces accusations "infondées" et "injustifiées", a-t-il déploré.
Le National Cyber Security Center britannique, ainsi que la police fédérale américaine (FBI) et le ministère de la Sécurité intérieure ont diffusé lundi un communiqué conjoint accusant la Russie de "cyberactivité malveillante" visant selon eux "les gouvernements et les organisations du secteur privé, les fournisseurs d'infrastructures cruciales et les fournisseurs d'accès à internet".
Depuis l'élection en 2016 de Donald Trump qui promettait un rapprochement avec Moscou, la Russie a été accusée d'ingérence dans la présidentielle américaine, notamment à l'aide de hackers et "trolls" sur les réseaux sociaux. Les autorités russes ont démenti ces accusations avec véhémence à plusieurs reprises.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.