A la veille des sanctions, l'Iran marque la prise de l'ambassade américaine

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Par AFP - Téhéran
Publié le 04 novembre 2018 - 12:13
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Un Iranien brûle un dollar lors d'une manifestation le 4 novembre 2018 à Téhéran marquant le 39e anniversaire de l'occupation de l'ambassade américaine
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© ATTA KENARE / AFP
Un Iranien brûle un dollar lors d'une manifestation le 4 novembre 2018 à Téhéran marquant le 39e anniversaire de l'occupation de l'ambassade américaine
© ATTA KENARE / AFP

Des milliers d'Iraniens ont manifesté dimanche pour marquer la prise de l'ambassade américaine lors de la Révolution islamique de 1979, dans un contexte de vives tensions avec Washington, à la veille d'un nouveau train de sanctions contre Téhéran.

Cette célébration annuelle marque le début de l'occupation pendant 444 jours de l'ambassade par des étudiants islamistes, qui avaient retenu en otage plus de 50 diplomates américains. Cela avait abouti à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.

Aux traditionnels slogans contre les Etats-Unis et drapeaux américains brûlés sont venus s'ajouter d'autres actes de défiance, à la veille de la deuxième vague de sanctions dont doit être l'objet la République islamique: des pancartes moquant l'actuel hôte de la Maison Blanche, Donald Trump, ont été brandies tandis que des manifestants ont piétiné et brûlé de faux dollars.

La "guerre économique" de Washington est une nouvelle tentative de renversement de la République islamique, a déclaré le commandant des Gardiens de la révolution, armée d'élite du régime, Ali Jafari.

"Avec l'aide de Dieu, de la Résistance, et avec la détermination du peuple (...), cette dernière arme brandie par l'ennemi --la guerre économique-- (...) sera vaincue", a-t-il ajouté.

"Ne menacez pas l'Iran", a-t-il encore mis en garde Donald Trump.

Depuis son accession à la Maison Blanche en janvier 2017, M. Trump a fait de l'Iran une de ses bêtes noires.

Il a retiré unilatéralement son pays en mai dernier de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 à Vienne, et a rétabli une première série de sanctions.

Une deuxième vague, visant notamment le secteur énergétique, doit entrer en vigueur lundi.

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