Le Maroc veut dissiper les craintes d'une pollution de son eau potable

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Par AFP - Rabat
Publié le 07 février 2018 - 17:38
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Le chef du gouvernement marocain Saad-Eddine El Othmani, à Rabat, le 19 avril 2017
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© FADEL SENNA / AFP/Archives
Le chef du gouvernement marocain Saad-Eddine El Othmani, à Rabat, le 19 avril 2017
© FADEL SENNA / AFP/Archives

Le chef du gouvernement marocain Saad-Eddine El Othmani a tenté mercredi de tempérer les inquiétudes nées après des articles de presse sur la pollution d'un barrage qui alimente en eau potable des millions de personnes au royaume.

Sous les crépitements des flashs des photographes conviés pour l'occasion, M. Othmani s'est mis en scène en train de boire un verre d'eau issue du barrage Sidi Mohamed Benabdallah.

Situé dans l'ouest du pays, ce barrage alimente en eau potable près de sept millions de personnes vivant sur le littoral entre Casablanca et Rabat.

Depuis fin janvier, médias et ONG de défense de l'environnement affirment que l'eau du barrage a été infectée avec le rejet d'eaux usées provenant de deux prisons situées à proximité, suscitant l'inquiétude des habitants, voire une certaine psychose, selon des médias marocains.

"Cette eau est potable (...) vous êtes entre de bonnes mains", a assuré M. Othmani.

Il a aussi dit vouloir "dissiper les doutes" sur la qualité de cette eau, tout en vantant le "travail sans répit" des cadres de la station de traitement de ces eaux, qui "prennent toutes les précautions" sur le plan sanitaire.

L'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) avait auparavant assuré que cette eau ne présentait "aucun danger pour la santé", sans pour autant parvenir à éteindre la polémique.

L'affaire a même atterri devant le Parlement, où la secrétaire d’Etat chargée de l’eau, Charafat Afailal, avait été convoquée fin janvier pour s'expliquer.

Elle avait alors reconnu le déversement d'un excédant d'eaux usées dans le barrage, qui représente "0,2 million m3, contre un volume de remplissage de 700 millions m3". L'eau restait néanmoins "propre, potable et consommable", avait-elle martelé.

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