Syrie : 500 nouvelles recrues pour la force frontalière controversée

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Par AFP - Hassake
Publié le 20 janvier 2018 - 17:53
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Des combattants syriens ont parachevé un entraînement de la coalition antijihadistes en vue de rejoindre une force frontalière dans le nord de la Syrie, près de Hassaké, le 20 janvier 2018
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© DELIL SOULEIMAN / AFP
Des combattants syriens ont parachevé un entraînement de la coalition antijihadistes en vue de rejoindre une force frontalière dans le nord de la Syrie, près de Hassaké, le 20 janv
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Près de 500 combattants syriens ont achevé samedi dans le nord-est de la Syrie un entraînement en vue de participer à une force controversée supervisée par la coalition internationale antijihadistes et qui doit être déployée à la frontière avec la Turquie.

La coalition internationale a annoncé le 14 janvier qu'elle oeuvrait à la création d'une force frontalière de 30.000 hommes dont la mission sera d'assurer la sécurité dans les territoires repris au groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie.

La moitié des combattants seront issus des Forces démocratiques syriennes, une alliance de combattants kurdes et arabes alliée de Washington. L'autre moitié sera composée de nouvelles recrues, arabes et kurdes.

Samedi, environ 500 nouvelles recrues ont participé à une cérémonie marquant la fin de leur formation de près de trois semaines à côté de la ville de Hassaké, a constaté un journaliste de l'AFP.

Vêtus de treillis, les combattants se sont engagés à protéger les frontières du pays "contre toute attaque ou menace", sous le regard des formateurs des FDS et de la coalition internationale.

Un premier groupe de recrues a achevé sa formation vendredi, a indiqué Kani Ahmed, qui a dirigé l'entraînement. Il n'a pas précisé leur nombre.

Les membres de cette force seront déployés du nord-est du pays jusqu'au nord-ouest, tout le long de la frontière avec la Turquie, dans des territoires contrôlés par les Kurdes, a ajouté le responsable.

"Leur mission est de protéger la frontière, surtout des menaces venant de la Turquie et de ses mercenaires", a-t-il poursuivi.

"Les formateurs venaient de la coalition et avaient beaucoup d'expérience. Nous avons appris de nombreuses tactiques de combat", a indiqué Amer al-Ali, un combattant arabe.

La Turquie voit d'un très mauvais oeil la formation de cette force dont fait notamment partie une milice kurde, les Unités de protection du peuple (YPG), qualifiée de "terroriste" par Ankara.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé samedi que son pays avait lancé une offensive terrestre contre Afrine, une région tenue par les YPG dans le nord-ouest de la Syrie.

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