Au PS, les représentants du personnel réclament un meilleur plan social
Les représentants du personnel du PS réclament un meilleur plan social, alors que le parti doit licencier une soixantaine de personnes, qui toucheraient une prime extra-légale de 5.000 euros et ne bénéficieraient pas des moyens de la vente du siège rue de Solférino.
"La direction politique actuelle ne respecte par la promesse de l'ancien premier secrétaire: elle a affirmé (...) que la vente des locaux ne financerait aucunement et n’aurait aucun impact sur le PSE", déplorent-ils lundi dans un communiqué.
Le comité d'entreprise "ne signera un accord qu’à la condition que ses demandes soient prises en compte", avertissent les membres du comité d'entreprise, du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ainsi que les délégués du personnel.
L’enveloppe totale allouée au plan social annoncé mi-octobre, de 3 millions d’euros, "se décompose essentiellement entre les indemnités légales de licenciement et les mesures d’accompagnement" qui ne seront pas forcément utilisées, soulignent-ils aussi.
Concernant la prime extra-légale, "nerf de la guerre d’un plan social" selon eux, elle a été fixée par la direction à 5.000 euros par personne, "pour un total de 300.000 euros, soit 10% du montant affiché du plan". Or, en France, l'indemnité extra-légale moyenne s'établissait en 2013 à 27.000 euros, relèvent ces représentants du personnel.
Le trésorier du parti avait indiqué mi-octobre que le PS envisageait de conserver "un peu moins d'une quarantaine" de permanents sur la centaine employée rue de Solférino, ce qui aura pour conséquence une "soixantaine" de "départs contraints", du fait de la débâcle électorale des législatives. Il devrait y avoir finalement 67 départs.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.