Bordeaux : la majorité proposera Nicolas Florian comme successeur à Juppé, Calmels quitte la politique (entourage Juppé)

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Par AFP - Bordeaux
Publié le 14 février 2019 - 23:56
Mis à jour le 15 février 2019 - 00:56
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Nicolas Florian devant la mairie de Bordeaux, le 14 février 2019
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© GEORGES GOBET / AFP
Nicolas Florian devant la mairie de Bordeaux, le 14 février 2019
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Nicolas Florian, adjoint aux Finances d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, a été désigné jeudi à "l'unanimité" par les élus de la majorité municipale pour être proposé comme successeur au maire sortant lors du prochain conseil municipal, a-t-on appris dans l'entourage de M. Juppé.

Lors de la même réunion du groupe des élus de la majorité, Virginie Calmels, première adjointe de M. Juppé et un temps pressentie pour être sa dauphine, a annoncé aux élus son prochain retrait de la politique bordelaise. Elle a indiqué qu'elle démissionnerait du conseil en même temps qu'Alain Juppé, pour retourner dans le secteur privé, a-t-on indiqué de même source.

Nicolas Florian, 50 ans, adjoint aux Finances de la ville depuis 2014, conseiller régional (LR), et membre du mouvement Libres ! de Valérie Pécresse, a été désigné "à l'unanimité par le groupe de la majorité municipale" lors d'une réunion de celui-ci jeudi en début de soirée.

Alain Juppé (ex-LR), 73 ans, maire de Bordeaux depuis plus de deux décennies, a accepté mercredi de rejoindre le Conseil constitutionnel, pour lequel il a été proposé par le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM). Jeudi, il a expliqué à la presse les raisons de sa décision de quitter la mairie de Bordeaux, un "crève-coeur", mais aussi le combat politique, car "l'envie (le) quitte tant le contexte change".

La date du prochain conseil municipal, qui devrait entériner Nicolas Florian comme maire, n'est pas encore connue. Elle reste soumise à l'audition d'Alain Juppé par la commission des Lois constitutionnelles de l'Assemblée, la semaine prochaine, en vue de sa nomination au Conseil constitutionnel.

Virginie Calmels a expliqué aux élus avoir récemment fait part à Alain Juppé de "sa volonté de (se) mettre en retrait de (son) engagement politique à ses côtés et de retourner dans le privé comme chef d'entreprise".

Dans une déclaration, publiée dans Sudouest.fr, et confirmée de source proche de l'entourage municipal, elle a précisé qu'elle allait prochainement "prendre le poste de PDG d’un très beau groupe français". Mais si elle quitte la vie politique bordelaise, elle a assuré qu'elle poursuivait "la présidence du think tank "DroiteLib" qu'elle a créé en 2016.

Virginie Calmels, 47 ans, venue du secteur privé (ancienne dirigeante du groupe de production télévisuelle Endemol) était entrée dans l'équipe municipale d'Alain Juppé comme première adjointe, chargée de l'économie, de l'emploi. Elle avait menée la liste d'Union de la droite et du centre aux élections régionales de 2015.

Après s'être ralliée à Laurent Wauquiez pour la présidence des Républicains, elle avait été nommée vice-présidente du parti en décembre 2017, un poste de N.2 du parti où elle n'était restée que six mois, jusqu'à son limogeage en juin 2018 après être entrée en conflit ouvert avec le président du parti.

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