Collaborateur violent de Macron : le chef de l'Etat "doit s'exprimer", réclame Wauquiez

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Par AFP - Paris
Publié le 19 juillet 2018 - 11:02
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Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a sommé jeudi Emmanuel Macron de "s'exprimer" et "faire la lumière" sur l'affaire de son collaborateur filmé en train de frapper un manifestant le 1er-Mai, demandant notamment s'il y a eu "des manœuvres pour étouffer cette affaire".

"Aujourd'hui on attend une réponse du président de la République", a déclaré M. Wauquiez sur Europe 1, jugeant la vidéo de l'incident "choquante" et "qui pose des questions".

"Il est évident qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer et faire la lumière sur ces faits avec principalement deux questions qu'on peut se poser", a-t-il affirmé.

"D'abord, comment se fait-il que l'un de ses proches collaborateurs, qui était le chef de sa sécurité pendant sa campagne, qui est chef de cabinet adjoint, se retrouve, vraisemblablement avec une usurpation d'identité, dans une manifestation avec du matériel de police. Qui était au courant ?", a-t-il développé. "La deuxième question c'est: y a t-il eu des manœuvres pour étouffer cette affaire?", a-t-il poursuivi. "Je pose la question et j'attends des réponses comme beaucoup d’autres Français".

"Quand on est à l'Elysée on doit montrer l'exemple et aujourd’hui le sentiment qu'on a, c'est qu'à l'Elysée on se croit au-dessus de tout, c'est au fond ça la question qui est posée derrière cette affaire et c'est à cette question qu'on attend des réponses", a déclaré Laurent Wauquiez.

Un collaborateur d'Emmanuel Macron, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, a été suspendu de ses fonctions pendant deux semaines puis muté à des fonctions administratives à l'Elysée après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er-Mai, selon un article du Monde mis en ligne mercredi soir.

Le Monde, dont l'article est accompagné d'une vidéo de l'incident, affirme qu'"Alexandre Benalla, un proche conseiller du président de la République (...) équipé d'un casque à visière des forces de l'ordre alors qu'il n'est pas policier, s'en est pris à un jeune homme à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, à Paris".

M. Macron a réclamé "des sanctions", et son directeur de cabinet, Patrick Strzoda, lui a infligé "une simple suspension temporaire, du 4 au 19 mai", le menaçant de licenciement en cas de nouvel écart, indique le quotidien.

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