Education : les députés PS dénoncent "une posture anti-Vallaud-Belkacem" du ministre

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Par AFP
Publié le 26 septembre 2017 - 16:15
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Michel Lussault, president du Conseil superieur des programmes (CSP), à Paris le 18 septembre 2015
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© THOMAS SAMSON / AFP/Archives
Michel Lussault, president du Conseil superieur des programmes (CSP), à Paris le 18 septembre 2015
© THOMAS SAMSON / AFP/Archives

Les députés socialistes ont dénoncé mardi "une posture anti-Najat Vallaud-Belkacem" du ministre de l’Éducation, après le départ du président du Conseil supérieur des programmes (CSP) Michel Lussault, un proche de l'ex-ministre.

"On tourne la page Najat Vallaud-Belkacem et on cloue au pilori le président du Conseil supérieur des programmes", a déclaré Ericka Bareigts, une porte-parole des députés Nouvelle Gauche, lors d'une conférence de presse.

M. Lussault a annoncé mardi sa démission, accusant le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer de "multiplier, sans discussion ni concertation, les annonces souvent unilatérales et idéologiques", comme sur le changement des apprentissages en CP et les rythmes scolaires. Il a aussi affirmé avoir senti les "réserves" du ministre à l'égard du CSP dès leur rencontre en août.

"Nous avons créé le CSP pour de la transparence, de l'échange, des programmes les plus adaptés aux enfants et aux territoires, et gagner la bataille" contre les inégalités sociales, "personne ne contestant le travail fait et la co-construction", dit Mme Bareigts.

"Faisons une évaluation, corrigeons si nécessaire" plutôt qu'avoir des "postures figées, peut-être idéologiques", a plaidé l'élue de La Réunion, ancienne secrétaire d'État à l'Égalité réelle.

A l'inverse, le député Guillaume Peltier, vice-président du groupe LR, a salué la "bonne nouvelle" que constitue selon lui le départ de M. Lussault "pour tous ceux qui veulent discuter sereinement et avec pragmatisme de l’avenir de notre école et de tous les élèves".

Selon l'élu du Loir-et-Cher, l'annonce de son départ "s’est accompagnée d’un tombereau d’inepties idéologiques et d’attaques sectaires à l’encontre de Jean-Michel Blanquer".

"La liberté des rythmes scolaires, le rétablissement des classes bilangues et des options latin-grec, le dédoublement des classes de CP en REP+, constituent des mesures allant dans le sens du rétablissement d’une méritocratie républicaine, à laquelle je suis particulièrement attaché", dit dans un communiqué le fondateur du mouvement "Les Populaires" au sein du parti LR.

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